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Critique de Miralb


La pudeur est ce qui caractérise ce roman.
Un monde disparu, celui du souvenir des shtetlech (pluriel de shtetl) d'Europe de l'est, des survivants tachant de survivre à la disparition des leurs, certains les attendant toujours...
Quelques passages du livre :
Dans un documentaire sur la shoah, un des spectateurs s'est écrié "C'est mon père, arrêtez le film", mais le film a continué...
Cette scène m'a rappelé celle du procès de Nuremberg, où un témoin, un vieux monsieur, à la vue de ses tortionnaires s'est écrié "ils sont là", s'est trouvé mal et n'a pu continuer son témoignage.
Cimetière de Bagneux où chaque année se réunissent des juifs pour citer les noms, les noms inscrits sur les tombes, mais les tombes sont vides, ceux qui portent les noms ne sont jamais revenus.
Ce livre m'a aussi rappelé la pièce de Jean-Claude Grumberg "l'Atelier" qui se passe entre 1945 à 1952, qui m'avait beaucoup marquée.
Tristesse et colère que certains continuent de taguer des inscriptions antisémites et d'accuser les juifs de tous les maux, comme on peut encore le voir en ces temps de Covid...
À la parution de ce roman j'ai eu l'honneur de rencontrer Robert Bober et il me l'avait dédicacé "À (+ nos prénoms), ces histoires familiales et familières et pour ces chemins communs qui ont débouché sur les livres. Très cordialement"
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