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Critique de laulautte


« […] nous ne sommes pas dans un mauvais roman pour adolescents, et il faut croire que Notre Seigneur a bien plus d'inventivité qu'un gratte-papier lambda, lui qui échafauda en moins d'une semaine un univers cohérent qui aurait pris des années de travail opiniâtre à un ersatz de Tolkien » [Le Saint].
Avec Medieval Superheroes on n'est pas un mauvais roman, loin s'en faut (un de mes coups de coeur de l'année et l'une de mes meilleures découvertes sur Babélio). On n'est pas non plus dans un roman pour adolescents, un ado d'aujourd'hui – même un jeune adulte de la génération Pokemon – ne piperait mots ou disons plutôt passerait un peu à côté… Il est indéniable que son auteur, Olivier Boile, a bien plus d'inventivité qu'un gratte-papier lambda, lui qui nous plonge dans un univers cohérent qui a dû lui donner un peu de travail (opiniâtre je ne saurai dire) car Medieval Superheroes c'est un Joyeux Bordel sans nom… qui n'a rien d'un ersatz de Tolkien, ce dernier n'a rien à voir dans l'histoire.
L'an de grâce 1348, la Peste Noire se répand dans le Royaume de France, une situation telle qu'on ne saurait vers quel saint se vouer mais c'est sans compter, ou presque, sur le Saint, chef de file des Superhéros Médiévaux, une joyeuse bande que cette Justice League moyenâgeuse, , capable de bien des prouesses et surtout de voyager dans le temps et atterrir dans le XXIe siècle où la Peste Noire fait également des ravages… mais là c'est sans compter la présence d'Orlando pizzaïolo, pote de Mario et Luigi qui n'ont rien à voir dans l'histoire, ce ne sont pas eux qui vont aider Orlando à enrailler l'épidémie. A autre siècle (an 2000 et quelques, ou des brouettes au choix) autres superhéros, modernes ceux-ci, et qui dit superhéros dit supervilains quel que soit l'époque, une joyeuse bande là encore .
Un Joyeux Bordel donc (qui porte bien des noms en fait)… pourtant l'intrigue se tient et barrée comme elle est ne peut que se solder par un Deus Ex Machina de ouf… et d'un autre temps… un final avec The Superhéros et The Supervilain ; pourtant le récit est ordonné par l'alternance des chapitres entre les deux époques du XIVe et XXIe siècle qui comportent de savoureuses phrases introductives ; pourtant on s'y retrouve dans cette ribambelle de super personnages avec leurs illustrations (pour l'essentiel d'entre eux) d'Alfonso Pardo Martinez dans les premières pages du roman (un bonus tip top ! et que dire de la couverture !)… car Medieval Superheroes c'est un mix de toute la culture geek des années 70/80, bourré de clins d'oeil, de blagues foireuses et vaseuses, de jeux de mots savoureux et douteux… une pure parodie qui, à mon sens, mérite d'être connue par tous les lecteurs de +ou- 30/40ans amateurs de comics, de fantasy, de jeux de rôles, de mangas, de bons films et de bons vieux tubes des années 80, d'humour décalé et de n'importe nawak. Si vous êtes de ceux-là, je vous invite à le lire, moment de franche rigolade assuré. Tout bonnement Génial !
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