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Critique de Tostaky0


Mais quel est donc ce Dieu qui boxe en amateur dans ce roman de Guy Boley me direz-vous ?
Ce Dieu ?
C'est un père.
Le boxeur ?
Le même père.
René,  le forgeron.
Celui qui, enfant, passait des heures à lire, au grand dam d'une mère agacée de le voir plongé continuellement dans les pages d'un.... dictionnaire.
Celui qui montera un jour sur le ring, poussé par cette mère qui préfère le voir faire du sport plutôt que s'abrutir dans sa lecture....
Tu seras boxeur mon fils.
Et quand son copain de toujours, ce bon Pierrot, devenu "Père abbé " décide de monter un spectacle, adaptation de "La passion de notre Seigneur Jésus-Christ", c'est à René qu'il attribue le rôle-titre.
Le narrateur, sous la plume empreinte de poésie et d'humour de Guy Boley, nous relate avec l'admiration, la tendresse et l'émotion  d'un fils, la vie extraordinaire d'un père ordinaire...
J'avais eu un véritable coup de coeur pour Fils du feu de ce même auteur, il récidive de la plus belle des façons avec ce roman.
J'aime son art de manier la langue.
J'aime ses phrases à double sens qui amène le sourire ou le rire chez le lecteur.
J'aime l'émotion qu'il distille au fil des pages.
Je l'ai dit, c'est poétique et drôle, mais il y a aussi des maux et il y a surtout des mots...
De la phynance à l'enclumette, il prend plaisir à en glisser quelques-uns, pour vous pousser à dépoussiérer votre bon vieux Larousse.
Et puis, sont revenus à ma mémoire des souvenirs de charbon, moi aussi j'ai rempli le seau, dans ma jeunesse, de ces boulets noirs et... ovales... (Clin d'oeil à Mr Boley).
Quand Dieu boxait en amateur,  c'est un vrai plaisir de lecture.


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