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Critique de sofaille
Après Justine et Justin, La promesse est le troisième tome d'une trilogie qui doit obligatoirement être lue dans l'ordre sous peine de n'y rien comprendre. malgré ma hâte de savoir comment se finissait l'histoire de cette famille à laquelle je m'étais attachée, j'ai eu un peu peur d'avoir du mal à me remettre dedans après toute une année. Heureusement, cela s'est fait facilement grâce à l'arbre généalogique qui figure au début du livre et aux quelques passages insérés çà et là qui m'ont remémoré les deux opus précédents.
Je ne dirai rien de l'histoire de manière à ne pas déflorer l'intrigue de l'ensemble de la trilogie, sachez juste que Sabine Bolzan n'est jamais à court d'imagination. Elle fait subir les affres les plus terribles à cette pauvre famille et je dois dire que, dans La promesse, certaines scènes très difficiles m'ont presque rendue mal à l'aise, propulsant parfois ce thriller psychologique au rang de thriller tout court.
La grande majorité du roman est axée sur le personnage ambivalent de Justine : Justine la faible, Justine la forte, l'aimante et la sauvage, capable du meilleur comme du pire. Si je ne savais pas ce qu'elle a vécu dans son enfance et plus récemment, je crois que je pourrais la détester. Avec l'égoïsme dont elle peut faire preuve, la colère qu'elle laisse éclater si souvent et si facilement, ses réactions épidermiques et ses mots très durs, elle paraît parfois tellement agressive et violente, presque haineuse. Mais ce serait oublier son côté lumineux, sa générosité, son amour de la vie et de sa famille, sa capacité à tout donner pour eux, jusqu'à se mettre en danger. Un mélange étonnant et détonnant qui permet à l'autrice d'exprimer et de décliner toute une palette de sentiments. La gémellité, la parentalité et plus encore la maternité sont elles aussi exploitées comme des atouts dans cette même palette.
On retrouve évidemment beaucoup de Sabine Bolzan elle-même dans ce personnage, surtout les bons côtés – du moins j'ose l'espérer –, luminosité, générosité, amour des siens, de sa famille, de ses amis, de ses chiens, de la cuisine et du bon vin, sans oublier la nature et sa région, cette dernière étant, une fois de plus, mise à l'honneur grâce à de très belles descriptions.
Le rythme est extrêmement soutenu, les rebondissements et le suspense bien présents et même si j'avais identifié le Manipulateur ainsi qu'une autre des surprises finales, il y en a quand même une que je n'avais absolument pas entrevue !
En raison d'un problème informatique, La promesse n'est actuellement pas disponible via internet, mais vous pouvez évidemment vous procurer le roman chez votre libraire préféré ou vous mettre directement en relation avec Sabine qui se fera un plaisir de vous le dédicacer.
Je vous conseille également, de la même autrice, Des guimauves sur le chocolat chaud (en lire la chronique), un feel-good pétillant et drôle qui m'a convaincue que je pouvais aimer le genre – et ce n'est pas rien ! Peut-être est-ce tout simplement parce que Sabine Bolzan s'y est révélée encore meilleure que dans le thriller ; j'attends le prochain pour le vérifier mais je ne crois pas m'être trompée là-dessus.
Lien : https://www.book.beltanesecr..
Je ne dirai rien de l'histoire de manière à ne pas déflorer l'intrigue de l'ensemble de la trilogie, sachez juste que Sabine Bolzan n'est jamais à court d'imagination. Elle fait subir les affres les plus terribles à cette pauvre famille et je dois dire que, dans La promesse, certaines scènes très difficiles m'ont presque rendue mal à l'aise, propulsant parfois ce thriller psychologique au rang de thriller tout court.
La grande majorité du roman est axée sur le personnage ambivalent de Justine : Justine la faible, Justine la forte, l'aimante et la sauvage, capable du meilleur comme du pire. Si je ne savais pas ce qu'elle a vécu dans son enfance et plus récemment, je crois que je pourrais la détester. Avec l'égoïsme dont elle peut faire preuve, la colère qu'elle laisse éclater si souvent et si facilement, ses réactions épidermiques et ses mots très durs, elle paraît parfois tellement agressive et violente, presque haineuse. Mais ce serait oublier son côté lumineux, sa générosité, son amour de la vie et de sa famille, sa capacité à tout donner pour eux, jusqu'à se mettre en danger. Un mélange étonnant et détonnant qui permet à l'autrice d'exprimer et de décliner toute une palette de sentiments. La gémellité, la parentalité et plus encore la maternité sont elles aussi exploitées comme des atouts dans cette même palette.
On retrouve évidemment beaucoup de Sabine Bolzan elle-même dans ce personnage, surtout les bons côtés – du moins j'ose l'espérer –, luminosité, générosité, amour des siens, de sa famille, de ses amis, de ses chiens, de la cuisine et du bon vin, sans oublier la nature et sa région, cette dernière étant, une fois de plus, mise à l'honneur grâce à de très belles descriptions.
Le rythme est extrêmement soutenu, les rebondissements et le suspense bien présents et même si j'avais identifié le Manipulateur ainsi qu'une autre des surprises finales, il y en a quand même une que je n'avais absolument pas entrevue !
En raison d'un problème informatique, La promesse n'est actuellement pas disponible via internet, mais vous pouvez évidemment vous procurer le roman chez votre libraire préféré ou vous mettre directement en relation avec Sabine qui se fera un plaisir de vous le dédicacer.
Je vous conseille également, de la même autrice, Des guimauves sur le chocolat chaud (en lire la chronique), un feel-good pétillant et drôle qui m'a convaincue que je pouvais aimer le genre – et ce n'est pas rien ! Peut-être est-ce tout simplement parce que Sabine Bolzan s'y est révélée encore meilleure que dans le thriller ; j'attends le prochain pour le vérifier mais je ne crois pas m'être trompée là-dessus.
Lien : https://www.book.beltanesecr..
