"Victor Hugo ? Ce raseur... Ce poseur... Ce vaniteux. Je le déteste pour son horreur de la vie. Il ne sut jamais rien faire aux proportions de la réalité... Avec lui, un cheval n'est plus un cheval mais un animal antédiluvien." (Perrin - p.39)
"Renoir est moins convaincu que d'autres de l'importance du soutien que peuvent leur apporter les écrivains. Des années plus tard, il maugrée : "Et tous ces tâtonnements de jeunes gens pleins de bonne volonté, mais ne sachant encore rien, auraient peut-être passé inaperçus, pour le plus grand bien des peintres, sans la littérature, cette ennemi née de la peinture.[...]" " (Perrin - p.95)
"Mais il se méfie aussi de la lecture. "Ca peut devenir un vice, pire que l'alcool ou la morphine. Il ne faut pas matelasser, ou alors il ne faut lire que les chefs-d'oeuvre. Les grands bonhommes nous rapprochent de la nature. Les romantiques nous en éloignent. L'idéal serait de ne lire qu'un livre pendant toute sa vie." (Perrin - p.27).