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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Frank de Bondt écrivain Belge, est né à Bruxelles en 1946. Il est aussi journaliste et éditorialiste au journal Sud-Ouest. Son dernier ouvrage Un délicieux naufrage vient de paraître.
Début des années 2000, Philippe Langon (57 ans) est professeur des universités et son dernier bouquin l'a propulsé essayiste à succès par sa critique de l'Etat providence. Marié et père de quatre enfants, deux quasi adultes et une paire de jumeaux d'une dizaine d'années, il mène une vie sans histoire jusqu'au jour où il rencontre Léna (28 ans) dont il tombe raide dingue.
Durant les trente premières pages je dois reconnaître que j'ai senti monter la jubilation, certain que je m'engageais dans une lecture mémorable. J'ai même envisagé être tombé sur un nouveau Philip Roth mais hélas ! ça n'a pas duré. Dès la fin du second chapitre, les vannes réactionnaires (« Dès lors que les pauvres ont le sort qu'ils méritent puisqu'ils sont les principaux responsables de leur situation, laissons-les disparaître naturellement »), racistes (« Non, excusez-moi, que ma fille se fasse sauter par un Arabe ne me rend pas fou de joie ! »), macho, outrées et trop caricaturales ont commencé à m'agacer. Je comprends bien que l'auteur s'en sert pour dresser le portrait de son personnage principal mais il y a l'art et la manière qui justement font défaut ici.
Ajoutons deux passages pipi/caca, complètement dispensables, sur la manière d'uriner des femmes dans les WC publics qui arrivent comme un poil de … dans la soupe et vous avez un bouquin qui ne tient pas ses promesses.
C'est vraiment dommage, car tout n'est pas franchement mauvais, mais l'intérêt est trop chaotique, où il aurait fallu du subtil nous avons du lourdaud. Alors naufrage oui, mais délicieux non !
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Livre lu dans le cadre de l'Opération Masse Critique (Merci à l'équipe Babelio et aux éditions Buchet-Chastel).

Philippe Langon est un professeur d'universitaire à la cinquantaine bien entamée ayant acquis une petite notoriété grâce à un essai économique volontairement polémique. Sa vie prend un tournant quand il croise la route de Lena, une jolie et surtout très jeune femme.

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas du tout été emballée par ce roman et si je ne m'étais pas engagée à en faire la critique, je ne l'aurais probablement pas terminé. Pourtant, ça se lit bien, le style est simple et assez rythmé. Malheureusement l'auteur se perd en détails (qui semblent être là juste pour étoffer le livre et le faire atteindre les 280 pages) au détriment de scènes qu'on aurait apprécié le voir développer un peu plus..

Quand à l'histoire en elle même, elle n'a eu que pour effet de m'ennuyer. le thème du cinquantenaire tourmenté par la peur de vieillir et de ne plus plaire a déjà été mainte fois abordé et en mieux.

Le personnage masculin est très cliché. le prof reconnu, marié à « bobonne au foyer » et père d'enfants ingrats (imaginez ce défenseur du libéralisme à un fils syndicaliste et une fille en couple avec un intermittent du spectacle, arabe qui plus est !) qui trouve un peu d'air dans ces déplacements en province. Quelle révolution !

La personnalité de Lena, la fille qui va bouleverser la vie bien rangée de cet universitaire et le mener au « naufrage » (un terme un peu exagéré au vue de la fin du livre), est à peine esquissée.

On peine à croire à ce couple et à leur histoire et les scènes qui pourraient nous éclairer (leur premier rendez-vous, la semaine qu'il passe ensemble en province ), sont totalement éludées.

Un livre vite lu (c'est déjà ça !) et certainement très vite oublié.
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Alléchée par la couverture, je me suis précipitée sur ce livre.
Las, j'ai vite déchanté !
" Un délicieux roman à déguster sous un parasol... ", intro de la quatrième de couverture avec laquelle je ne suis pas d'accord du tout.
Pour moi, ce roman n'a rien de délicieux.
Le démon de midi qui habite le " héros " n'a rien de neuf ni de réjouissant.
Le personnage n'est ni sympa ni pathétique, le livre est bourré de clichés, tout y est prévisible.
Bref, si tous les écrits de l'auteur sont semblables, et bien, je n'ai pas envie de les lire.
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Attirée par la couverture et le résumé de l'éditeur (que pour une fois, je vous retranscris tel quel), je me suis laissée tenter par ce livre, et je dois dire que je n'ai pas du tout accroché. Avec une telle couverture, je m'attendais à un roman "de plage", c'est à dire pas prise de tête, et agréable à lire, et là, je suis tombée sur ce Philippe Langon, que j'ai trouvé vraiment imbu de sa personne et détestable au possible avec ses idées préconçues et sa petite vie d'universitaire sans intérêt.
la suite sur mon blog
Lien : http://histoires-de-livres.o..
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L'Été. Bientôt, si proche. L'été revient, point d'horizon que l'on garde en mémoire lors des longues soirées d'hiver, ère de bonheur, ère de chaleur. L'été revient, et avec lui, une multitude de choses : le soleil qui grille généreusement les courbes délicates, les gouttes de crème glacée qui glissent le long du cône avant de tomber sur la main, l'eau, la mer et ses reflets, les soirs lourds et chauds, dehors – les stridulations des grillons, le vol des moustiques, la parade des papillons de nuit devant les sources lumineuses, ombres chinoises. Puis, enfin, la plage, le sable brûlant et mouvant, les pieds qui s'enfoncent, les serviettes étendues, les parasols et …. les romans de plage.

Les romans de plage, ce genre dont on parle peu mais pourtant qui inonde les magasins, les supermarchés. Ces romans légers, à l'histoire simple, concrète, souvent, très souvent amoureuse, une histoire de passion inexplicable, de chocs des désirs, ou d'Amour. Pourquoi de plage ? L'été, peut-être, se libère t-on l'esprit ? Envie de simple, d'histoire sentimentale, qui rappelle les colonies de vacances et les premiers amours, la Boum, Quand vient la fin de l'été et autres aventures de camping. Un délicieux naufrage est un roman de plage. Qui ne s'en cache pas, loin de là. Couverture, encore une fois, explicite – la plage, grande étendue de sable, l'eau bleue qui tente de grignoter le rivage, et les deux transats rayés, rouge et blanc, côte à côte. Un amour éphémère – que l'eau va submerger. Début de la quatrième de couverture, cette fois-ci : « Un délicieux roman à déguster sous un parasol ou un grand chêne … » On ne peut plus le nier. le livre qu'on a en main est, indéniablement un roman de plage. C'est l'histoire d'un mec, d'un professeur d'université, reconnu par ses écrits polémiques, flirtant avec le scandale, et qui a pour épouse, une femme aimante et des enfants. Un petit foyer, engrenages tournant à l'amour et au désir, à la joie, au bonheur. Mais bien sûr, respectant le cadre narratif classique, il faut quelque chose qui remette tout en cause, un élément perturbateur qui va faire chavirer le navire; Léna. Une jeune étudiante rencontrée par intermédiaire, intéressée par les écrits du professeur, et peut-être même, le professeur. Commence alors une histoire passionnelle, des rendez vous extra-conjugaux. Un Amour fou, irrationnel, charnel, idyllique. Mais il y a la femme, l'épouse toujours là, mais qu'on aime encore de tout son coeur, les enfants qui le regardent avec leurs yeux admiratifs lorsqu'il rentre à la maison après une longue absence. C'est là que la plume du professeur se déchaîne, se libère, la création s'illumine, se développe, s'amplifie, jusqu'à, jusqu'à … Ne plus parler de l'histoire, déjà simple, elle serait sans goût. Voilà, j'ai lu ce roman, j'ai essayé pour une fois de porter un regard objectif sur ce genre de romans, sans apriori, sans avis déjà conçu, juste essayer de me laisser porter, transporter. Mais ça n'a pas marché. Ce livre offre une histoire rigide, banale, classique – c'était dur de vouloir connaître la suite, j'avais envie de le quitter, de le laisser s'enfoncer dans le sable, loin, avec ses pages rugueuses, sablonneuses presque, et sa couverture rigide, comme waterproof. Je comprends qu'on puisse aimer ce genre d'histoires. Peut-être faut-il des échos avec notre propre vie. Des choses qui touchent et nous rappellent. Mais, pour ma part, rien, pas d'échos, ni de souvenirs vécus. Juste un livre, une histoire, des personnages derrière une vitre, aux bruits étouffés, submergés, qui me laissent de marbre. A la plage, je ne lirai pas, non, je discuterai, je plongerai, je bronzerai, j'écouterai les bruits authentiques de l'été, les voix douces des italiennes rencontrées en ville, les flots qui s'acharnent, les enfants qui jouent. le vrai été, le vrai bonheur, pas celui qu'on tente de reconstruire avec les mots.
Lien : http://bookkingdom.wordpress..
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