>
Critique de Sycorax
Cette bande-dessinée m'a permis de découvrir un écrit de Marcel Aymé dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. Ce qui m'a étonné en premier lieu, car ce récit teinté de surnaturel avait tous les critères pour attirer mon attention (pourquoi par exemple, "Le horla" jouit-il d'une plus grande notoriété et pas ce récit d'Aymé, sommes toutes tout aussi connu d'un certain grand public pour d'autres récits sous forme de contes modernes ?).
La restitution illustrée n'est pas désagréable ; manifestement, l'époque décrite par le roman est ici respectée (un vague début du 20e à en juger par les automobiles et les tenues vestimentaires, même si d'autres babélionautes ont relevé dans leurs critiques, certains anachronismes qui ne m'ont pas sauté aux yeux).
L'interprétation métaphorique qu'a choisi l'auteur pour ce conte moderne, vaut ce qu'elle vaut (je la trouve tout de même moralisatrice et un brin rétrograde), mais elle suscite suffisamment de questionnements pour tenir l'intérêt du lecteur, voire de l'inciter à se poser les éternelles questions existentielles : la prééminence de l'aspect physique dans la destinée humaine est-elle une fatalité ? A quoi tient notre rôle dans la société ? Sommes-nous irremplaçables au travail, en famille, avec nos compagnons de vie ? Quid du libre arbitre si l'être humain avait le choix de tout recommencer ?
La restitution illustrée n'est pas désagréable ; manifestement, l'époque décrite par le roman est ici respectée (un vague début du 20e à en juger par les automobiles et les tenues vestimentaires, même si d'autres babélionautes ont relevé dans leurs critiques, certains anachronismes qui ne m'ont pas sauté aux yeux).
L'interprétation métaphorique qu'a choisi l'auteur pour ce conte moderne, vaut ce qu'elle vaut (je la trouve tout de même moralisatrice et un brin rétrograde), mais elle suscite suffisamment de questionnements pour tenir l'intérêt du lecteur, voire de l'inciter à se poser les éternelles questions existentielles : la prééminence de l'aspect physique dans la destinée humaine est-elle une fatalité ? A quoi tient notre rôle dans la société ? Sommes-nous irremplaçables au travail, en famille, avec nos compagnons de vie ? Quid du libre arbitre si l'être humain avait le choix de tout recommencer ?
