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Critique de fanfanouche24


Un petit vade-mecum des plus précieux pour tous les "fêlés" et les
amoureux des livres... Des chapitres thématiques très éclectiques:
sur les difficultés de rangement, de classements, la passion de la
lecture, de la connaissance, la passion de la littérature comme des
beaux-arts, les particularités des ouvrages d'art, la jubilation de tout lecteur au fil de ses acquisitions, de ses possessions... sans omettre quelques réserves justifiées pour Internet, qui a changé la donne... Un creuset infini de connaissances, de découvertes auquel il manque une part d' infini, et de magie d'une "vraie bibliothèque"...

Comme l'écrit si bien Jacques Bonnet, éditeur et traducteur, il nous offre un "petit traité sur l'art de vivre avec trop de livres..", nous montrant la diversité et la complexité des bibliothèques à l'image de leurs propriétaires.

De nombreuses références parcourent cet ouvrage; deux m'intriguent et m'attirent plus particulièrement, " La maison en papier" de Carlos Maria Dominguez [ Argentine / Traduit par Geneviève Leibrich, Seuil, 2004] et autre texte d'Ahmet Hamdi Taupinar "Institut de remise à l'heure des montres et des pendules" (Actes Sud, 2007)

Un récit acquis à la librairie MK2, jouxtant la BNF Tolbiac,
en 2008, que je n'avais lu , jusqu'à présent, que par extraits !

Cette fois , j'ai lu en continu, ce livre sur les Livres, qui ne peut que passionner les "fous papivores" et les lecteurs "accrocs"... qui se reconnaîtront ou se sentiront interpellés par les questionnements multiples de Jacques Bonnet.
Ce petit livre passionnant et passionné me fait songer à une autre lecture dans le même esprit, "Bouquiner" d'Annie François, qui m'avait également enchantée....

J'achève cette mini-chronique par deux extraits significatifs:

"La lecture me fatigue aussi peu que la nage le poisson, le vol d'oiseau. J'ai parfois l'impression de n'avoir vraiment commencé à exister que par la lecture et espère mourir, comme Segalen dans la forêt de Huelgoat, un livre à la main" (p. 64-65)

"Les livres de ma bibliothèque sont comme les maisons anciennes,
lourdes de la présence des hommes et des femmes y ayant vécu
dans le passé, avec leur lot de joies et de souffrances, d'amours
et de détestations, de surprises et de déceptions, d'espoirs et
de résignations. A la réflexion, je n'ai jamais habité que de vieilles
maisons. "(p. 139)
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