Au delà de la maison il y avait la ville, en contre−bas comme il convient, et plus loin un grand lac et des montagnes, et plus loin encore, sans doute, le reste du monde. Ce n'étaient que des annexes.
On ne sait pas ce qui est beau quand on est enfant. Ce qui est beau, c'est d'avoir le cœur plein.
A blanchir la tête d'un nègre on perd sa lessive.
Il y avait aussi le Nid charmant que de méchants petits lutins à la mine éveillée voulaient détruire et qu'il fallait respecter, car c'est l'espoir du printemps, c'est l'amour d'une mère.
—Cet enfant a pris des poires.
—C'était pour soulager l'arbre qui ne pouvait plus les porter.
Mes frères et sœurs et moi, nous composions le peuple. Dans tout royaume il faut un peuple. Il est vrai que,dans la plupart des maisons d'aujourd'hui, on cherche où le peuple a passé. Le roi et la reine, tristes comme des saules pleureurs, se regardent vieillir avec ennui. Ils n'ont rien à gouverner et ils n'emporteront pas leur couronne. Chez nous, le peuple était nombreux et bruyant. Si vous savez compter, vous n'ignorez déjà plus que nous étions sept, de Mélanie qui me devançait de sept ans jusqu'à Jacques le dernier qui me suivait à six ans de distance.
Ce que contient le regard paternel, l'enfant sait bien que c'est son image, et cette
certitude lui suffit.Il nous enseigna tout petits le respect de ce qu'il appelait déjà notre vocation. Nous en comprimes dès lors l'importance.
Tout de même, ici, comme c’est doux et sauvage ! Les arbres n’ont pas changé. Il n’y a qu’eux.
Livre II
Chapitre III. La découverte
Un fils devait ressembler à son père: aucun doute ne pouvait exister à ce sujet. Ou bien, alors, ce n'était pas la peine d'être le fils de quelqu'un
Un roi ne reste pas au second rang.