Les rois qui ont fait la France, tome 24 : Charles X

La Charte "octroyée" par Louis XVIII n'était en effet qu'un compromis entre deux époques, entre deux ordres sociopolitiques. C'était une tentative d'amalgame entre l'Ancien Régime et la Révolution.

Ils attaquent la religion parce qu'elle est un frein, et l'autorité des rois pour la même raison… Ils prêchent l'égalité des conditions pour niveler tout ce qui s'élève au-dessus d'eux.

Bésenval au sujet des philosophes

Quand on a beaucoup et longuement souffert, on ne se souvient plus que de soi ...

Nous vîmes cette hydre, cette alliée la plus efficace des Jacobins, croître et grandir.

On fit place à la faux révolutionnaire, on affranchit les démocrates de tout ennemi et de tout obstacle !

Baron de Frénilly

Dès que le mot d'honneur fut appliqué à ceux qui partaient, le mot d'égoïsme et de peur à ceux qui restaient, tout le troupeau sauta.

Baron de Frénilly

On ne courut pas à la gloire, on s'enfuit devant le déshonneur.

Voilà ce que fut l'émigration : un douloureux sacrifice suivi d'une royale duperie. Elle seule, et non des décrets, a détruit la noblesse.

Parfaitement conscient de la menace qui pesait sur Louis XVI, Monsieur l'avait déjà sacrifié à son ambition.

La Restauration considérée dans son ensemble apparaît donc, en dépit de son exceptionnelle réussite, comme un crépuscule. Un crépuscule de trente quatre ans !