J'ai écouté la nouvelle
L'Aleph interprétée par l'inoubliable
Michel Bouquet.
Le narrateur qui s'appelle
Borges se consacre depuis des années à la mémoire de Beatriz Viterbo, sa bien aimée, morte en 1929. Quand elle était en vie
Borges aimait sa Béatrice seulement en imagination. Depuis qu'elle est morte, il se sent plus libre, il peut pénétrer chez elle, toucher les objets qui lui ont appartenu et contempler les portraits multiples qu'on a fait d'elle. A chaque anniversaire de sa mort, le 30 avril,
Borges se rend chez elle et fait la connaissance de son cousin germain, Carlos Argentinos Daneri qu'il méprise à cause de ses gesticulations et de son accent italien. On sent quand même une proximité certaine avec le narrateur car le cousin est bibliothécaire subalterne et se pique de faire des vers . Carlos Daneri veut que
Borges le mette en relation avec un écrivain reconnu mais
Borges s'abstient de le faire.
Cependant plusieurs mois plus tard Daneri lui téléphone très agité. La maison de ses parents et de Beatriz va être démolie ! Cette fois le narrateur compatit à sa douleur. Tout l'univers imaginaire du narrateur sera enseveli et Daneri ne pourra retrouver
l'Aleph sous la salle à manger.
L'Aleph ? Vous vous demandez ce que c'est. Ah ! Ah ! Vous vous dites que le cousin est un peu dérangé comme toute la famille. Vous voulez en savoir plus, je vous connais. Et vous oubliez Beatriz. le narrateur aussi...
L'interprétation de l'inoubliable
Michel Bouquet est formidable. du grand art.
J' ai lu la nouvelle, je l'ai relue, elle me fatigue un peu trop la cervelle et m'émeut seulement à la fin…L'aurais-je déjà oubliée demain ?