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Critique de Sachenka


Ces Poèmes d'amour, de Jorge Luis Borgès, ils sont agréables à lire. Bon, il n'y est pas question d'amour charnel, du moins pas exclusivement. On peut aimer des objets, des moments volés au quotidien, des lieux, beaucoup de lieux qui nous racontent des souvenirs, les astres qui nous font rêver, des idéaux qui guident nos pas, etc. Vous l'aurez compris, les vers du grand auteur argentin nous transportent un peu partout et touchent des sujets variés. Et certains beaucoup que d'autres, tirant leurs sources de la vie, de la mort, de la mythologie et d'autres choses de plus loin encore. Aussi, régulièrement, au détour d'un poème innocent, le nom de Maria Kodema (sa troisième et dernière épouse, qui fut également son assistante) fait de brèves apparitions. Après tout, quand il est question de poèmes d'amour, on ne peut négliger l'être le plus cher à nos yeux.

Le bouquin est court, 126 pages, mais dans son édition bilingue. Si vous êtes comme moi, ça ne changera rien puisque je me suis essayé à lire en espagnol. Ce fut parfois laborieux par moments mais tout de même une expérience enrichissante. Quand c'est possible, j'aime bien lire dans la version originale. C'est que la poésie est bien souvent difficile à traduire. Faut-il prioriser les mots et leur sonorité, les rimes ou bien un certain rythme ? Ou, plutôt, l'impression générale qui s'en dégage è travers ses thèmes. C'est le parti qu'a pris la traductrice Silvia Baron Supervielle et que considère que ça a été joyeux comme résultat.
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