La fureur de Zola se déchaîne contre ces maisons fausses, que sont au fond toutes les maisons bourgeoises. Et peut-être d'ailleurs l'hypocrisie des maisons renferme-t-elle son propre châtiment: le masque de ces façades aux yeux baissés,opposé aux énormes turpitudes qu'il dissimule, ce contraste trop fort, irréalise la maison et la transforme en décor. L'intérieur miné et pourri devient inconnaissable: il ne reste plus que la mince pellicule des façades, tout un monde lézardé et fragile de praticables en carton peint.
Le souffle, l'haleine, la tempête deviennent les images d'un vent impétueux, les incarnations multiformes d'une virilité auguste. Comme toujours, l'image est complexe et cristallise des significations multiples; le surgissement du train est inséparable du trou: trou noir du tunnel, trou plus vaste de la nuit. Dans cette étrange dialectique du seuil, tout surgissement est en même temps engloutissement, la gueule dévorante peut toujours se changer en gueule vomissante.