Elle embrassa le torse de Louis qui avait bien du mal à se contenir.
Penser à autre chose! Un raton laveur qui se tripote! Non! Un rat qui vomit! Oui! Un rat qui vomit!
Les lèvres de Natacha s'attardèrent sur son ventre et il tressauta à cette câlinerie lascive. Elle ricana comme une collégienne avant de s'emparer à nouveau du sexe de Louis qui râla avec plaisir.
Un rat qui vomit! Un rat qui vomit!
Louis lui rendit la pareille en immisçant ses lèvres entre les siennes. Il parcourut ses voluptueuses courbes et s'étendit sur elle, ne cessant de souffler comme un cycliste franchissant un col des Alpes.
Je ne tiendrai jamais! Un rat qui vomit! Un rat qui vomit...
Pétrifié, il venait de prendre conscience qu’il était entouré de fous se repaissant d’un pauvre type dont les tripes éparpillées sur le macadam laissaient flotter de maigres arabesques de vapeur.
Son esprit ne brillait pas par sa vivacité et il se torturait les méninges pour trouver pourquoi tout ça était si perturbant.
Je marche au ralenti… On m’a drogué, ou quoi ?
Il se triturait les neurones, poussant aussi fort que lorsque l’on va à la selle, pour essayer d’expulser cette maudite pensée qui ne voulait pas venir.
S'il y a une personne capable de retrouver la capote d'une mouche dans un tas de merde fumant, c'est bien elle!
—-Merci, balbutia Natacha. Vous êtes très touchants… De vrais amis…
—-Nous sommes bien plus que ça, affirma Nelly en larmoyant également. Maintenant, nous sommes une famille.
—-Ne dis pas ça ! lança Charlie à Nelly. Jamais je ne pourrais essayer de choper ma frangine !