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Critique de LambertValerie


L'agneau des neiges est un titre magnifique et qui colle merveilleusement bien à l'histoire à laquelle nous convie Dimitri Bortnikov.
La neige, tout d'abord, omniprésente, on sent son odeur, on la respire.
" Il neigeait comme jamais cet hiver-là. Il neigeait jour et nuit. Il neigeait à abolir le jour...
Dimitri Bortnikov à une écriture envoûtante, il nous enroule dans des métaphores très poétiques contrebalancée par ces points d'exclamation qui à mon sens donnent de la gaieté et de la fraîcheur.
Car en vérité, l'histoire de Maria n'est pas si joyeuse. Elle naît infirme, avec un pied bot, survit alors qu'elle est une enfant destinée à la mort.
C'est avec beaucoup de tendresse que l'auteur nous fait parcourir la vie de cette femme qui va trouver son salut et son destin en travaillant dans un orphelinat.
L'auteur, évoque l'holdomor, cette terrible famine occasionnée par la politique de cette Russie qui s'appelle l'union soviétique.
C'est avec beaucoup d'acidité et d'ironie qu'il dénonce le régime, les orphelins se torchent les fessent avec la Pravda.
Évidemment, le livre étant centré sur Leningrad, ville que j'ai connu et vu encore sous ce nom là. Et, le récit poignant de Maria et ses orphelins sous le siège de cette ville, cette dernière en restera toujours marquée.
Ces enfants ne sont-ils pas les agneaux ?
En lisant ce roman, je me suis rappelée cette promenade recueillement auprès de cette flamme qui brûle jour et nuit accompagnée de musique classique pour rendre hommage à tous ces morts dûs au siège de Leningrad.
Oui, je lirai très probablement d'autres romans de cet auteur.

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