AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 63 notes
5
12 avis
4
11 avis
3
1 avis
2
1 avis
1
0 avis


Le postulat de départ est un peu gros, l'ennemi public N°1 infiltre les services de police en personne, après une opération chirurgicale, afin de trouver la taupe qui l'a balancée. L'histoire rappelle, par certaines côtés, le scénario de "Volte Face", mais c'est relativement bien fait. On plonge dans le roman sans trop se poser de questions et les pages défilent sans que l'intérêt baisse. C'est un roman direct qui ne s'embarrasse d'aucune fioriture et qui file à la vitesse d'un TGV. La figure du braqueur au grand coeur attaché à son code d'honneur reste une source inépuisable pour les auteurs, et celui-là s'en tire plutôt bien avec "Le Cramé".
Commenter  J’apprécie          10
Gosta, le physique rital assumé, avec sur la joue gauche un bon morceau de peau labouré par le feu. D'où son surnom : le Cramé.
Un voleur, à la tête d'une bande. Mieux, d'une famille.
Un homme qui aime l'action, l'argent et les belles filles. Et qui en profite à 200 % sachant que ce choix de vie peut s'arrêter à tout moment.
Le cercle proche, les intimes :
Olga l'arnaqueuse
Isabelle la jolie motarde
Les frères Paoli, deux corses de Nice
Cheyenne le hacker
Francis un ancien flic
Le vieux Fernand, le perceur de coffre
Puis Lino, l'ami de toujours, le quasi frère

Un casse qui tourne mal. Des morts.
Un seul responsable : une balance. Inimaginable, et pourtant.
Son ennemi juré, Fabiani, le cador de l'antigang qui jubile et le serre enfin.

Extrait page 21
« La bave acide de la haine mordait sa lèvre inférieure, son flingue tremblait de plus en plus, au moins deux fois plus vite que le dernier vibromasseur d'Amanda Lear. »

Des regards qui se croisent alors que Gosta, gravement blessé, pense mourir.
Une dette à rembourser.

Mais Gosta reste le roi de l'évasion. Une fois encore il le prouve.
Un coup de bistouri plus tard, le voici plus belle gueule que jamais et prêt à tout pour découvrir la balance. Il se transforme en Ange. Enfin en Ange noir. Vengeur.
Il infiltre la police. Jubilatoire en diable.
Mais ce pied de grue qu'il pensait faire durer quelques heures va devoir se prolonger.
Car, ange ou démon, il reste un homme de parole et rembourse ses dettes.
D'autant que l'innocence d'un enfant c'est sacré, sa vie aussi.
L'enquête le conduit à rechercher des hommes déviants. Des pédophiles. La lie de cette société. Quelle que soit leur position sociale, aucun ne sera à l'abri.
L'ange s'effacera, le Cramé ressurgira et les pervers chanteront et seront châtiés.

Le récit de JOB nous conduit sur les pas de ces déviants sexuels, de ces organisations qui offrent de la chair fraîche aux amateurs. Juste à notre porte.
Il nous entraîne également dans l'univers des cités, remarquablement décrit.
Nous parle des trafics en tous genres qui y fleurissent.
De ces zones de non-droit où la police est impuissante.
De ces habitants, otages d'une minorité, qui courbent le dos pour juste survivre.
De ces Caïds dangereusement intelligents capables de manipuler les pires pervers, sans état d'âme, pour mener à bien leur mission ultime.
Il nous parle aussi de ce que les drames de l'enfance engendrent.
De ces êtres qui se construisent sur les cendres de leur innocence.
Innocence immolée pour survivre… dans la haine. Pour ne plus subir. Jamais.

Le récit est fort. Mais l'humour, toujours présent le rend agréable.
Le personnage, qui n'est pas un sain, est attachant en diable.
Son attitude et son discours sont jubilatoires.
Un charmeur ce Cramé. Enfin pour nous les femmes.

J'ai découvert un auteur, vivement conseillé par mon dealer favori (Olivier…) via cette lecture. Elle ne sera pas la seule de JOB. « Quand les anges tombent » m'attend dans ma PAL. Je le dévorerai également avec plaisir.

Commenter  J’apprécie          10
Du grand classique...
Une définition de la peur à méditer.
Commenter  J’apprécie          10
Au printemps je suis allée passer un week-end à Lille où j'ai pu visiter l'ancienne librairie Humeurs Noires du Corbac avant sa fermeture. J'y ai passé pas mal de temps à échanger sur les polars. Brutale de Jacques-Olivier est venu sur le tapis et immédiatement Olivier m'a conseillé de me procurer le Cramé, un des personnage de Brutale. Il a appuyé son conseil en précisant que le roman n'est plus édité (mais que fait Pocket ?!). J'ai sauté sur le site www.parislibrairies.fr qui recense les stocks en direct de la plupart des librairies parisiennes, permet de réserver… Il en restait un seul dans une librairie. Immanquable !

Le Cramé est le second roman de JOB. Sa plume était déjà aussi burnée que dans Brutale ! On y retrouve cette atmosphère de gangster corse. On apprend pas mal de choses sur le personnage du Cramé, un gangster avec des valeurs. Il infiltre la police de Saint-Denis (carrément oui, mais ça tient la route !) pour retrouver la balance qui a fait foirer le dernier casse. Il se retrouve à devoir enquêter sur la disparition d'un petit garçon et il ne lâchera rien avant d'avoir tenu sa promesse. Un bon polar d'action !
Lien : https://www.loeildeluciole.c..
Commenter  J’apprécie          10
A première vue, il n'y a pas d'ordre pour lire les histoires de Jacques-Olivier Bosco. Alors j'ai commencé par « LOUPO » et là c'est l'uppercut ! Au point de courir acheter tous ses autres romans ! Même pas peur et surtout aucun regret !
N'en déplaise à certains, JOB manie l'argot avec maestria. Argot qui colle au contexte, contribue au rythme, mené tambour battant et qui nous immerge pleinement dans son univers impitoyable peuplé de gangsters, sur fond crasseux de banlieues.
Outre ce rythme effréné, les personnages toujours très charismatiques et l'influence du 7ème art sont l'autre vraie force de JOB.
Malgré un peu trop d'heureux hasards et un déballage final pas assez subtil à mes yeux et qui cassent un peu ce rythme fou, cela n'entache en rien la force de ce livre.
Une écriture incisive, une histoire classique mais efficace avec des personnages percutants. Chaque fois un coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          10
Un livre coup de poing , un direct suivi d'un uppercut et cela t'amène direct à la case fin. Et ça va à une vitesse folle, en apnée permanente et des personnages cash. J 'aime ce côté rentre dedans avec les fêlures de chacun sans fioriture.
Décidément, j'aime cet auteur décriant de réalisme et ce côté grand coeur bien caché dans la noirceur de notre société
Commenter  J’apprécie          10
Le cramé. Un homme. Un vrai. J'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          10
Le cramé est un truand . Prenant la place d'un commissaire , après avoir fait de la chirurgie esthétique , il veut ainsi retrouver celui qui l'a trahi. Il doit pourtant aussi enquêter sur la disparition du gamin qui pendant son interpellation lui a sauvé la vie lors de son dernier braquage.
C'est un truand le cramé mais il a des principes, un code ,une morale qui vaut aussi pour son groupe de complices . Avec eux c'est à la vie , à la mort. .
Cet homme sans peur ne reculera devant rien pour atteindre ses deux objectifs et parce que l'on découvre au fil des pages ses blessures secrètes , on finit par le trouver extrêmement sympathique.
Après cette lecture , je n'ai qu'une envie , lire encore cet auteur qui sait si bien raconter une histoire.

Commenter  J’apprécie          10
LE MONSTRE QUI A UN PETIT COEUR QUI BAT
Après ma lecture du « Aimer et laisser mourir » de JOB, je poursuis ma cueillette de hardboiled avec « le Cramé » sorti en 2012 (décidément je fais tout dans le désordre). Cette fois-ci, je pouvais imaginer qu'il lui était possible de créer le Cramé mais pas une histoire aussi impensable, qui pourtant tient la route - avec des boudins atals* -, sans une seule fournée de vannes. Tu vas te taper du consistant. Un concentré de dérouillades à la sauce mornifle. Mais pas que...
... la suite sur : http://bobpolarexpress.over-blog.com/2014/05/le-monstre-qui-a-un-petit-coeur-qui-bat.html
Lien : http://bobpolarexpress.over-..
Commenter  J’apprécie          10
ce livre aurait pu être un bon polar mais trop de points négatifs lui font baisser sa note:
- trop de fautes et des métaphores "lourdes", des emprunts à Brett Easton Ellis en citant les marques des vêtements et des objets plutôt qu'en les décrivant, mais n'est pas Bret Easton Ellis qui veut...
- des personnages stéréotypés (flics un peu cons, malfrats ayant le sens de l'honneur...)
- usage abusif de l'argot (malfrats et flics ne parlent qu'en argot, ce qui n'est absolument pas le cas dans la réalité...)
- violence gratuite qui n'a pas sa place dans cette histoire
- on devine le nom de la balance dès le début (ce qui est un peu problématique pour un polar...)
- le monologue de fin racontant la vie du cramé est beaucoup trop long et soporifique
- l'arrivée d'Isa à la fin tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si l'auteur ne savait pas comment finir son histoire
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (133) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2893 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}