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Critique de Patlancien


Pour les amoureux des nouvelles, pour les afficionados des textes courts, directs et percutants et pour ceux qui aiment aller rapidement à l'essentiel (suivez mon regard). Pour ceux aussi qui ont appris à vendre au téléphone et à qui l'on a demandé de sourire à l'appareil, pour les machos qui n'ont jamais compris pourquoi on leur avait donner une cheffe, pour les adeptes du soit belle et tais-toi, et enfin pour ceux qui veulent faire rimer érotisme, humour et Science-fiction ; la nouvelle de notre ami Bouffanges est faite pour eux.

Bouffanges est un auteur aux multiples facettes et aux nombreux talents. Il est de ces auteurs qui savent nous mener rapidement où il veut avec maestria et sans détour. Son écriture agréable nous permet de passer un bon moment avec lui. Il sait exceller dans le format de la nouvelle et arrive en quelques mots à nous planter son scénario et à nous intéresser à son histoire... et quelle histoire.

Il nous dresse l'image d'une société du futur où les femmes ont pris le pouvoir sur les hommes par l'intelligence, puis par le sexe en se faisant remplacer par des androïdes hors de prix. Et enfin cerise sur le gâteau ou plutôt pomme sur l'arbre de la connaissance du bien et du mal, elles arrivent à nous… Non, je ne vais vous vous « divulgacher » la nouvelle mais sachez que du nez de Cléopâtre à l'implant Belladonna, ces dames après plus de deux millénaires ont réussi avec Monsieur Bouffanges un vrai tour de passe-passe pour dominer la gent masculine. Où l'expression se faire prendre pour une « valise » revêt toute son importance et sa signification dans le récit…

Je remercie mes amies babeliotes pour m'avoir convaincu de lire cette nouvelle alors que j'avais quelques réticences. Comme dit mon amie NicolaK la similitude avec Do androids dream of electric sheep ? de Philip K. Dick n'est pas fortuite mais ceux qui s'attendent à voir une scène torride entre Rick Deckard et Rachael Rosen risquent d'être fort déçus. Si la nouvelle de Bouffanges est différente du roman, elle vous surprendra comme elle m'a surpris. C'est un auteur à découvrir et à consommer sans modération, et c'est ce que je vais m'apprêter à faire très prochainement.

« La belladone est un poison mortel qui fut utilisé pour parfaire la beauté des femmes de la Renaissance. Les Italiennes élégantes l'appliquaient sur leurs yeux en quelques gouttes d'une infusion qui avait pour effet de dilater leurs pupilles et de leur donner de profonds yeux noirs. D'où l'expression belladonne, c'est-à-dire « belle femme » en italien. Un regard sombre lié à la dilatation de la pupille qui avait le pouvoir semble-t-il de susciter la convoitise de la gent masculine ».
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