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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Ce n'est pas le moment de dormir »

Dès le début commencement d'une enquête, des indices, des témoignages, des doutes mais pas de suspects en vue. L'histoire continue, un retournement de situation inattendu donne une dynamique supplémentaire au roman. le récit est tellement prenant que je ne laisse plus le livre au point de manger plus tard pour connaître la fin et je ne suis pas restée sur ma faim !
Fin du 4ème chapitre je suis totalement prise par l'histoire. le roman m'accroche au point de vouloir devenir un personnage du récit. Je n'ai pas lâché ce livre lu en moins de deux jours. Même s'il y a un élément qui me paraît exagéré et un ou deux éléments qui pourraient être approfondi pour accentuer le suspense, c'est un bon thriller.
J'apprécie les références aux BD. J'aime lorsque les personnages fictifs lisent et que l'écrivain-e cite des titres de livres. Je recommande cette lecture. Bravo à l'écrivaine.
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Chronique d'une flingueuse : L'avis de Sylvie K la polardeuse pour Collectif Polar
Dès la première ligne c'est l'horreur une petite fille qui perd la vie en souffrant le martyre. Cela se passe dans sa chambre dans l'institut psychiatrique où la petite fille est soignée.
Dan Kiefer dont le frère à séjourné dans cet institut veut se charger de l'enquête. C'est un bon flic mais violent et brut dans ses paroles comme dans ses actes. Son homologue ne veut pas le laisser seul sur cette enquête, Dan est obligé d'avoir comme co-équipière la psy du département Stéphanie Boileau.
Dan ne trouve un intérêt dans la vie que pour son métier pour ne pas affronter ses souvenirs et vivre, il se plonge dans les enquêtes les plus sordides.
Leur duo démarre avec des joutes verbales, Dan n'aime pas les psy, Stéphanie sent et devine sa colère, elle est intriguée par son côté sombre. Ils vont devoir apprendre à communiquer pour avancer dans l'enquête. Un second meurtre très violent est commis. Dan est victime de migraines atroces et a des hallucinations. Stéphanie dissimule une partie de son passé elle est reconnue dans l'institut mais nie y avoir travaillé. Ils ont des secrets qui les relient à cet institut et se soupçonnent mutuellement d'avoir pu commettre l'impensable malgré une attirance latente. Les pistes s'intensifient abus, mensonges, sévices, corruption dans l'institut en passant du directeur à la psychiatre. Dans la perversité éclatera la vérité…..
L'auteur met en avant les personnages complexes des enquêteurs qui se retrouvent confrontés à leur histoire personnelle mêlée à l'enquête.
Mais aussi la violence des meurtres qui, très réaliste dans sa description, apporte la touche d'atrocité qu'il faut pour trouver l'être abject capable de telle monstruosité. Tous ont un profil de coupable. Qui s'est introduit dans cette chambre 312 ?
Sylvie Bougeot nous décrit parfaitement l'univers psychiatrique. On est en vase clos dans cet institut où des enfants se meuvent en silence. Il pourrait s'y passer nombre de méfaits, ces enfants à part sont sans défense. Cette histoire pourrait allumer une alerte chez le lecteur ?
Tous les éléments sont réunis pour faire de cette histoire un thriller efficace le lieu, l'intrigue, les personnages. Je mettrai juste un bé mol sur la fin -car le dénouement des intrigues ou les épilogues sont un de mes points de lecture important-. J'aurais aimé que le tueur soit peu être plus présent au cours de l'histoire, qu'on le sente vraiment rôder dans cet institut, à l'affût…
Mais je vous laisse entrez si vous osez dans cet institut et découvrir la Chambre 312. Vous y passerez comme moi un bon moment !
Merci à Marc Duteil et à M+ Editions pour leur confiance.
Pour en savoir plus sur ce titre c'est ci-dessous :


Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Institut psychiatrique Victor Broussail : une petite fille de 9 ans a été assassinée d'une manière atroce. Son corps et son visage ont été mutilés.
On y envoie le commissaire Dan Kiefer, un policier au franc-parler et aux réactions parfois un peu trop violentes. Sa ressemblance avec Jean Reno dans « Léon » ne lui permet pas de passer inaperçu ! Les hommes le craignent et les femmes tombent sous son charme. Mais dès lors qu'il pose ses larges paluches sur votre bureau, vous n'avez qu'une envie : lui donner satisfaction pour qu'il vous laisse tranquille !

Le voilà donc qui déboule dans l'institut, accompagné de Stéphanie, une psychiatre de la criminelle qu'on lui a imposé en haut-lieu. Les indices sont très pauvres et Dan sent que cette affaire va être délicate. Il interroge le personnel soignant à tour de bras mais rien ne filtre. Au contraire, une chappe de plomb et de silence semble s'être posée aux quatre coins de l'établissement de soin.

C'est alors que les péripéties et les retournements de situation vont s'enchainer à une vitesse folle. Qui est vraiment Stéphanie, cette psychiatre de la criminelle que des personnes de l'institut semblent reconnaître alors qu'elle dit ne jamais y avoir exercé ? Et Kiefer, ce rustre, que cache-t-il sous couvert de ses terribles migraines ? Est-il vraiment celui qu'il dit être ? Que veulent dire ses terribles visions qui le mettent à mal ?
Les assassinats d'enfants dans l'institut, tous soumis au même mode opératoire horrible, vont être réitérés. Mais Dan ne trouve pas l'identité de l'assassin… Son passé, lui, le rattrape d'une manière violente et inattendue.

La perversité humaine va se profiler d'une manière abjecte et déclencher de nombreux questionnements chez notre enquêteur : « Quel plaisir l'homme pouvait-il tirer du fait de tant salir, pervertir, humilier, blesser de jeunes proies sans défense ? Était-il si lâche pour ne pas affronter des adultes tels que lui ? Comment pouvait-on propager la peur, le stress et l'angoisse sans éprouver une once de culpabilité ? » Comment Kiefer, père de famille, peut-il réagir?

Au final, Sylvie Bougeot signe un thriller qui emmène son lecteur à 200km/h dans les méandres de la psychologie humaine la plus noire. Les évènements et découvertes s'accélèrent dans les dernières pages et j'avoue que parfois, j'aurais eu besoin d'un peu plus d'explications quant aux révélations finales. Mais dans l'ensemble, on reste vraiment en apnée dans un univers qui s'assombrit, qui étouffe et questionne, au fur et à mesure que l'on tourne les pages.
Une auteure à suivre. Indubitablement.
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L'intrigue policière qui se déroule dans cet institut psychiatrique est rondement menée.
La description des lieux est fidèle : les pavillons , les unités, psychologue et direction, sont très bien retranscris et flirtent avec la réalité, hormis bien entendu, les crimes odieux.
Un travail rigoureux de la part de l'écrivain pour nous expliquer l'ambiance et les différences entre ces pavillons ; ce qui signifie sans aucun doute un travail supplémentaire de documentation , et c'est tout à son honneur.
On suit avec beaucoup d'intensité l'enquête et on a hâte de savoir qui commet ces atrocités et pourquoi ?
Lecture très fluide et rapide, vu qu'il n'y a que 200 pages et on arrive très vite à la toute fin du roman...et là, cette fin est pour moi quelque peu chaotique ou cacophonique, à vous de voir….
C'est le seul petit bémol négatif, d''où un 4 étoiles ; alors que l'ensemble du roman avec un final mieux maitrisé, aurait mérité largement un 5 étoiles.
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Tous les ingrédients du bon thriller ! Tout commence par un meurtre horrible sur une enfant en institut psychiatrique ou comment revisiter le Mystère de la Chambre jaune de Leroux, un meurtre et pas d'effraction !

Notre héros le commissaire Kieffer un peu trop enclin à la violence pour chasser ses démons, va enquêter dans un milieu où les fous ne sont pas toujours ceux que l'on croit et les mensonges ne résistent pas aux serrures fermées à double tour.

Le doux réfractaire à toute psychologie se voit affligé d'une équipière psychiatre qui ressemble beaucoup à Nicole Kidman (ça c'est pour le premier clin d'oeil cinématographique vous en découvrez d'autres au cours de la lecture !), le comble pour lui mais qui donne lieu à des dialogues humoristiques qui allège l'horreur du crime. Un duo de choc qui s'entrechoque pour le plus grand plaisir du lecteur.

https://www.facebook.com/Happy-Manda-Passions-livres-860960527398590/
Lien : https://happymandapassions.b..
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J'aime toujours beaucoup les polars qui se passent dans les milieux psychiatriques, et celui ci ne fait pas exception. On y retrouve un duo improbable qui va mener l'enquête, le commissaire bourru avec son franc parler qui ne prend pas de pincette et la psychiatre qui a manifestement des choses à cacher.. Bien que j'ai passé un bon moment dans cette lecture j'en ressort légèrement mitigée,en effet j'ai trouvé qu' il y avait beaucoup d'idées pour un roman de moins de 250 pages, et j'ai eu du mal au début à me repérer entre les différents personnages. J'ai également trouvé certains faits vraiment invraisemblables. Bien évidemment cela ne reste que mes impressions et j'ai tout de même apprécié ce roman, je compte d'ailleurs lire d'autres livres de cette auteure car l'intrigue était bien trouvée !
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Une enquête bien ficelée, menée tambour battant (comme la pluie omniprésente) par un duo antithétique à souhait : le flic bourru, tourmenté mais plein de charme et la jeune psy délurée au passé nébuleux. L'histoire est très sombre : dès qu'il s'agit du meurtre d'enfant, on est pris aux tripes. Cependant l'écriture n'est pas morbide, au contraire : le style est précis, les détails cohérents, les références bien documentées. On suit pas à pas les enquêteurs dans leurs déductions, leurs erreurs, leur relation ambivalente. Ils devront aussi faire preuve d'une introspection nécessaire pour aboutir aux révélations finales les plus inattendues. Objectif atteint pour ce polar lu d'une traite : même en lisant les dernières pages à l'avance (un de mes petits travers d'impatiente), on ne comprend pas le dénouement, on est obligés de suivre l'enquête jusqu'au bout !
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Tout d'abord Merci à Marc Duteil et à M+ Editions pour leur confiance.

Dès la première ligne c'est l'horreur une petite fille qui perd la vie en souffrant le martyre. Cela se passe dans sa chambre dans l'institut psychiatrique où la petite fille est soignée.
Dan Kiefer dont le frère à séjourné dans cet institut veut se charger de l'enquête. C'est un bon flic mais violent et brut dans ses paroles comme dans ses actes. Son homologue ne veut pas le laisser seul sur cette enquête, Dan est obligé d'avoir comme co-équipière la psy du département Stéphanie Boileau.
Dan ne trouve un intérêt dans la vie que pour son métier pour ne pas affronter ses souvenirs et vivre, il se plonge dans les enquêtes les plus sordides.
Leur duo démarre avec des joutes verbales, Dan n'aime pas les psy, Stéphanie sent et devine sa colère, elle est intriguée par son côté sombre. Ils vont devoir apprendre à communiquer pour avancer dans l'enquête. Un second meurtre très violent est commis. Dan est victime de migraines atroces et a des hallucinations. Stéphanie dissimule une partie de son passé elle est reconnue dans l'institut mais nie y avoir travaillé. Ils ont des secrets qui les relient à cet institut et se soupçonnent mutuellement d'avoir pu commettre l'impensable malgré une attirance latente. Les pistes s'intensifient abus, mensonges, sévices, corruption dans l'institut en passant du directeur à la psychiatre. Dans la perversité éclatera la vérité…..



L'auteur met en avant les personnages complexes des enquêteurs qui se retrouvent confrontés à leur histoire personnelle mêlée à l'enquête.
Mais aussi la violence des meurtres qui, très réaliste dans sa description, apporte la touche d'atrocité qu'il faut pour trouver l'être abject capable de telle monstruosité. Tous ont un profil de coupable. Qui s'est introduit dans cette chambre 312 ?
Sylvie Bougeot nous décrit parfaitement l'univers psychiatrique. On est en vase clos dans cet institut où des enfants se meuvent en silence. Il pourrait s'y passer nombre de méfaits, ces enfants à part sont sans défense. Cette histoire pourrait allumer une alerte chez le lecteur ?

Tous les éléments sont réunis pour faire de cette histoire un thriller efficace le lieu, l'intrigue, les personnages. Je mettrai juste un bé mol sur la fin -car le dénouement des intrigues ou les épilogues sont un de mes points de lecture important-. J'aurais aimé que le tueur soit peu être plus présent au cours de l'histoire, qu'on le sente vraiment rôder dans cet institut, à l'affût…
Mais je vous laisse entrez si vous osez dans cet institut et découvrir la CHAMBRE 312. Vous y passerez comme moi un bon moment !
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A la lecture des premières pages, j'ai tout de suite été happée dans l'histoire. Deux héros qui enquêtent sur des meurtres d'enfants.
Autant dire que le sujet n'est pas facile. C'est une enquête rondement menée et bien amenée. L'évolution de la relation entre les enquêteurs me ravis.
2 personnages avec un passé pas facile, qui est mêlé à l'intrigue avec brio.
J'ai beaucoup aimé ma lecture. Cependant, je regrette un peu la fin. Je l'aurai vu avec plus d'actions. Mais elle reste quand même très intéressante.
La lecture et l'écriture sont fluides, j'aime beaucoup.
L'auteure est faite pour raconter des histoires, qu'elle continue très longtemps alors.
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