Merde de chiens sur les trottoirs
Même si tu fais attention
Un jour ou l'autre, c'est pour ta pomme
La silhouette ombragée des grands arbres traçait le dessin d'une multitude de branches et de ramifications. Autant de chemins, de détours, d'hésitations, pour s'élancer vers un peu de lumière, ai-je pensé.
[...]
Le tracé de ses rides ressemblait au dessin que formaient les branches des arbres par la fenêtre. Autant de chemins et de détours qu'avaient pris sa vie, ai-je pensé. Tout ce qui formait la part émergée de son existence, dont je ne saurais jamais rien.
p.170
Jeune homme qui attend à l'ombre
sur les marches de la bibliothèque
Le soleil arrive
Et la lumière finira bien par l'atteindre
p.45
Douceur de l'été
Notre monde vacille comme une petite flamme
Posée sur l'océan
Les haïkus, c'est comme la vie
C'est court
Voilà
l'amitié n'existe pas. Ce qui existe ce sont les rencontres.
[...]
Le merveilleux, ç-ça n'existe pas. Ce qui existe, c'est notre c-capacité à être émerveillés.
Ma philosophie avait toujours été de me laisser porter par le courant. À la fin c'est toujours les vagues qui décident.
Pour lui, le surf n'était pas juste un sport. C'était le moyen qu'il avait trouvé pour exprimer au mieux sa présence au monde. Il était là, plein, entier, parfaitement concentré sur les quelques centimètres carrés de polyester qui le séparait de l'eau.
- L- Les étoiles dans le ciel, ai-je dit. On dirait... des flocons qui attendent l'hiver pour tomber.
Du moment que je pouvais passer une heure en tête à tête avec l'océan chaque matin avant les cours et chaque soir avant de rentrer à la maison, je me moquais du reste. Pas besoin d'amis. Pas besoin d'être brillant en classe. Pas besoin d'être populaire.
Ciel d'été
Une fleur blanche dans le jardin des nuits
La comète
Kyoshi, 1616
p.43