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Critique de Tostaky0


Il y a deux ans, j'avais découvert, au hasard de mes lectures, Thierry Bourcy et son policier Célestin Louise, au travers du roman le gendarme scalpé. Un livre qui m'avait quelque peu laissé sur ma faim.
Aujourd'hui, je termine le premier de la série, La cote 512.
La genèse. Des personnages aux décors , il y a tout ce qui me manquait dans ma précédente lecture, mais c'est logique. Bref, je ne peux qu'encourager les futurs lecteurs à prendre l'histoire depuis le début.
1914, mobilisation générale, Célestin Louise, jeune policier parisien choisit de répondre à l'appel de la Nation.
Au milieu des horreurs de la Grande Guerre, un flic reste un flic, et quand le lieutenant de sa compagnie est abattu d'une balle dans le dos, Célestin décide de mener son enquête.
Si la trame policière est assez classique, l'intérêt du livre, pour moi, réside dans le contexte et la période historique dans laquelle elle se déroule.
Parce que notre inspecteur, il met le nez dans la boue et le sang. Parce que notre inspecteur il tremble sous les bombes et le froid glacial. Parce que notre inspecteur n'est plus tout à fait le même à la fin du livre.
Non, la guerre n'est pas jolie. Thierry Bourcy ne fait pas de son policier un super héros, c'est un homme, un simple soldat. Un camarade de combat. Dans les tranchées, on est tous pareil, pas de bourgeois, de paysan, d'ouvrier, de voleur ou de gendarme, tous unis, pour le meilleur et pour le pire, la solidarité est de mise.
Bourcy nous emmène au coeur de la bataille il nous écrit la peur et l'horreur.
Un livre sans prétention qui risque de décontenancer les amateurs de polar et de ravir ceux de romans historiques et de cette période en particulier. Il y a des façons différentes d'aborder une lecture, selon ce qu'on espère y trouver.
En tout cas, moi je pense que je vais bientôt retrouver les protagonistes de cette série.
Parce que comme Célestin Louise, je ne peux pas abandonner mes camarades de combat, pas question de rester planqué derrière un bureau... Allons enfants de la Patrie......
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