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Critique de ManouParis


Un dimanche froid d'octobre, j'ai ouvert Au nom du père (et du fils, et du... je plaisante). Bien installée, au chaud, les conditions semblaient réunies pour attaquer ce livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio. D'autant plus qu'à ma grande surprise, j'avais plutôt passé un agréable moment avec ma première lecture de dame Bourdin ; La promesse de l'océan.

Ayant en horreur les quatrièmes de couverture, je n'étais pas avertie du thème principal du roman... mais je m'en suis rendue compte bien vite et disons-le franchement : la F1, la F3 ou le karting, même combat pour moi ; même désintérêt franc. Cependant, je pouvais compter sur le lieu de l'intrigue pour me consoler : la Sologne. Je ne connais pas très bien cette région, mais en revanche j'ai de la famille tout près, vers Blois et la "mentalité" des gens du pays est assez similaire. Bref, en étant indulgente et bien disposée, je me sentais prête à apprécier cette lecture facile. Et bien... ce ne fut pas aussi simple que je l'aurais voulu.

Tout d'abord, j'ai trouvé ça très long, trop long. Je n'ai pas retrouvé cette justesse dans la psychologie des personnages. Je les ai tous trouvé un peu caricaturaux ; Gabriel, antipathique au possible ; Albane, dont le "double-jeu" avec sa famille et son amant ne m'a pas convaincue, quant à Nicolas, je n'ai pu m'empêcher d'avoir envie de lui filer quelques claques pour le réveiller de ses déceptions amoureuses. Seule Valentine a trouvé grâce à mes yeux et encore...quelle immaturité à son âge, tant sur sa future vie professionnelle que sur ses sentiments ! A mon sens, quand on se met à juger des êtres de papier, c'est signe que l'écrivain n'a pas rempli le job. Qu'il n'a pas su les rendre crédibles, donner au lecteur l'envie de les aimer, ou a minima de les comprendre.
Je me suis forcée à finir, réveillée par l'épisode "Luc" qui intervient à point nommé : il était temps qu'il se passe quelque chose !

Au nom du père est loin d'être le meilleur de roman de Françoise Bourdin, me semble t-il. En tout cas, ce n'est pas avec ce dernier que je conseillerais t'entamer la découverte de cette auteure. A moins d'être adepte de gibier, d'amourettes, de bagnoles et de Sologne : passez votre chemin. Sans être franchement mauvais, ce roman-là n'est pas très bon non plus.
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