Moi, serial killer

Quelle image romantique du serial killer pouvais-je bien avoir quand je me suis lancée dans cette lecture ?
J'ai lu maintes et maintes fois des romans mettant en scène des tueurs en série et je n'ai pas toujours trouvé ça de bon goût. Pour autant, je me rends compte maintenant à quel point ils étaient romancés.
Ces confessions sont monstrueuses car factuelles. Parfois, les descriptions de mutilations sont si insoutenables que l'esprit ne peut admettre qu'il s'agit d'une réalité surtout qu'elles sont relatées par l'agresseur lui-même.
Sans remettre en cause la qualité des recherches de l'écrivain, je me demande quel est l'intérêt de publier ces récits en-dehors d'une édition sociologique ? Je ne suis pas certaine d'être la seule lectrice non avertie.
La seule histoire qui m'a vraiment intéressée est la dernière, celle du vagabond meurtrier interprété par Michel Galabru dans le juge et l'assassin, film fascinant de Bertrand Tavernier qui avait eu l'heureuse idée d'évoquer l'obsession morbide du juge, les ramenant presque dos à dos.
Bref, si vous n'êtes pas en train d'écrire une thèse en criminologie, vous pouvez vous abstenir.