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Critique de bina


bina
21 novembre 2012
Dans la précédente enquête de James Trelawney et Andrew Singleton (Les portes du sommeil), Andrew avait quitté Paris sans avoir pu résoudre le mystère pour lequel il était venu : comprendre la mort de Gérard de Nerval. Mais au moment de partir, un journaliste lui avait remis un manuscrit sur cet événement en lui affirmant : « Vous n'avez rien lu de tel !»
Et c'est effectivement le cas. James se plonge dans le récit de la dernière aventure du chevalier Dupin, dont Edgar Poe relata les enquêtes (Double assassinat de la rue Morgue, le mystère de Marie Roget, et La lettre volée)
Dupin et son ami américain enquête sur la mort de Gérard de Nerval, et nous plonge dans un récit qui dépasse l'entendement.

La nouveauté que représentaient les daguerréotypes à leur début intriguait de nombreuses personnes, et apeurait même certains individus. En effet, comment fixer une image sur une plaque ? Selon une théorie occultiste, l'homme est constitué d'un corps physique, d'une âme surnaturelle, et d'un « corps astral », qui correspond à une sorte de spectre à notre image. Et c'est elle que Daguerre emprisonnerait en prenant ses photos. Il est alors possible au cours d'une cérémonie particulière de faire vivre ce spectre, de lui donner un corps humain identique à l'original, les faiblesses de l'âme en moins. Mais le double doit tuer son modèle pour vivre.
Ainsi s'explique les décès d'Edgar Poe, Gérard de Nerval et du chevalier Dupin.

Fabrice Bourland a l'art et la manière de nous plonger dans un monde à part, et partant du réel, nous amène à la limite du compréhensible, mais toujours avec une explication rationnelle. Tout l'art du fantastique est là, dans ce savant dosage entre réel et surnaturel.


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