Réalité d’une fin de siècle courant après son ombre, on se ressource aujourd’hui davantage sur les chemins de caillasse que dans les séminaires de relations humaines et le tour du mont Blanc attire chaque année plus de marcheurs que n’en connut Katmandou dans ses heures de gloire.
Paradoxe : conçue et vénérée comme symbole de libération, l’automobile devient objet d’aliénation alors que considérée il y a trente ans comme désuète et ridicule, la marche passe à présent pour une thérapie.
"Le chemin est une vérité." Et si la vérité était, à elle seule, un chemin ?