L'homme à cause son arrogance aveugle, n'a pas encore compris que la Nature est maître du Monde, et ensuite seulement vient l'Homme.
Pour le peuple aymara, le temps revêt une notion toute particulière. Le passé connu et visible se trouve devant, alors que le futur, inconnu et invisible se trouve derrière. ainsi, les Aymaras font toujours "face" à leur passé source permanente de connaissances et d'inspirations. Inutile pour eux d'évoquer le futur, puisqu'il est pour ainsi dire inconnu et incertain. Tout ce qui pourrait être dit à son sujet, ce ne sont jamais que conjoncture et spéculation.
En montagne tout est vrai, sincère, authentique. On se met à nu, on se livre, on se donne. La solidarité est réelle immédiate et totale, parce qu'elle est vitale.
Comment parler de l’homme sans avoir d’abord évoqué la nature, c’était elle la grande dominatrice.
Un guide de montagne, c'est un guide du corps, c'est un guide de la morale, c'est un guide de la générosité, et c'est un guide de la beauté.