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Critique de CaroGalmard


Franck Bouysse, il aime le noir. le sauvage. Les solitaires qui vivent dans des espaces battus par les vents, oubliés par les gens.
Il aime les cabanes mal éclairés où la lumière du jour peine à traverser les fenêtres trop petites et trop peu souvent nettoyées.
Il aime les profils sombres, torturés. Les enfants qu'on n'a pas assez aimé.
Il aime le vent, la pluie fine qui s'insinue jusqu'au creux des os malgré les vestes usées et reprisées.
Et moi ? Moi j'aime bien Frank Bouysse. Parce qu'avec lui on est sûr de ce qu'on va trouver quand on ouvre un de ses romans ?
Alors si vous cherchez des villas de luxe, des pin-up sexy, des histoires d'amour qui finissent bien, passez votre chemin.
Là on est dans le rude, le rustique.

Moi ça me plait. Mais là quand même, on manque un peu de perspective. On est un peu dans le poème déprimant "quand le ciel bas et lourd" Baudelaire.
J'ai donc moins aimé cet opus que Glaise ou Né d'aucune femme.
Parce que le sombre sans espoir a quand même besoin d'une petite lueur d'espoir, aussi minuscule soit-elle.

Alors, faut-il le lire ?
Si vous voulez. Mais je vous recommande plutôt Né d'aucune femme ou Glaise.


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