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Critique de Melcleon


Si la société qui veille jalousement sur les droits afférents à la créature de Ian Fleming, sur l'image de la marque "James Bond", a octroyé son imprimatur au livre de William Boyd, c'est sans doute que le héros de "Solo" correspondait au personnage original. Je ne connais celui-ci qu'à travers les divers acteurs qui ont incarné l'agent 007 au cinéma et qui sont d'ailleurs, sur la durée et selon le réalisateur, assez différents, accentuant l'une ou l'autre facette de l'espion britannique. On y retrouve néanmoins quelques constantes : une mission à accomplir, une plongée au coeur de divers points chauds situés aux quatre coins de la planète, un ou plusieurs méchants, le recours à une violence réfléchie et, souvent, à une technologie d'avant-garde, des filles bien roulées, le goût pour les voitures de sport et les cocktails à base de Martini.
Dans cette histoire, William Boyd a sans doute fait appel à ses souvenirs (il est né au Ghana) puisque l'action, au début, se déroule dans un pays d'Afrique de l'Ouest dont une partie, riche de ses puits de pétrole, a fait sécession, ce que ne voient pas d'un bon oeil les dirigeants anglais (et dans leur ombre les grands patrons des compagnies pétrolières, mais cela James Bond n'est pas censé le savoir). 007 mène sa tâche à son terme mais il manque y laisser la vie et, rapatrié en Angleterre, occupe son temps de rétablissement à nourrir un projet personnel (d'où le titre du roman) de vengeance. Celui-ci le conduira aux environs de Washington où il se retrouvera très vite, malgré ses efforts pour voyager incognito, dans son milieu professionnel coutumier des agences de renseignement.
Selon toute apparence, il y aura une suite à cette histoire car le "méchant" n'a pas succombé à ses blessures...
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