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Citations sur Mon père m'a vendue (5)

Dans certains cas, ils étaient même prêts à payer une fortune pour que le marieur leur trouve une jeune femme séduisante. On ne comptait plus alors en dizaines, mais en centaines, voire en milliers de livres. De nombreux célibataires vieillissants habitaient la région. Souvent, ces fermiers avaient attendu d’hériter de la ferme familiale des années avant d’envisager de se marier, et il leur devenait très difficile de rencontrer quelqu’un. Et plus ils vieillissaient, plus ils désespéraient. Beaucoup d’entre eux cherchaient une femme assez jeune pour leur donner un fils – et si en plus elle était belle, c’était la cerise sur le gâteau. Les plus économes pouvaient se contenter d’une épouse moins jeune et plus banale si elle avait quelques terres.
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En tant que marieur, il suivait un certain rituel. D’abord, il allait chercher l’homme pour le présenter à la femme, en général dans un pub, parfois dans l’arrière-salle. Si le courant passait bien et qu’un mariage était envisageable, ils mettaient cinquante livres sur la table – vingt-cinq chacun, à situation financière équivalente. On confiait l’argent à un tiers de confiance, en général le patron du pub, puis on trinquait à la rencontre. Le couple commençait alors à se fréquenter et, si le mariage avait bien lieu, Dan touchait les cinquante livres le jour de la cérémonie, moins une petite commission pour le « banquier ».
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Outre la vente de charbon et de bois et les mariages arrangés, Dan avait encore une autre activité : les antiquités. Tout ce qui pouvait lui rapporter de l’argent l’intéressait.
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Si un homme ou une femme avait du mal à trouver un conjoint, ils faisaient appel au marieur qui jouait le rôle d’intermédiaire. Il était à lui seul une version rurale de l’agence matrimoniale. Il n’avait pas de bureau, évitait le téléphone et ne faisait jamais de publicité. Le bouche-à-oreille assurait sa réputation, et il ne gardait nulle trace de son activité : on faisait affaire sur un coin de table autour d’une bouteille de whisky, dans la cuisine ou l’arrière-salle d’un pub.
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Petite, Nuala redoutait les soirs où son père rentrait ivre et venait les sortir du lit, elle et ses frères et sœurs. Ils savaient à quoi s’attendre. Leur père allait battre leur mère. À cette époque, Dan ne se contentait pas de frapper sa pauvre femme en privé – il préférait la rouer de coups devant leurs enfants éplorés. C’était une façon de montrer son pouvoir dans son propre foyer.
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