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Citations sur La Romance de Ténébreuse : La belle fauconnière (12)

Son père lui-même lui avait toujours dit qu'un bon dresseur ne commençait jamais à apprivoiser faucon, cheval ou chien sans terminer ; c'était injuste envers une pauvre créature non douée de raison.
Si, lui avait-il dit un jour, tu agis de mauvaise foi envers un être humain pour une raison qui te semble bonne, tu peux au moins lui expliquer pourquoi. Mais si tu agis de mauvaise foi envers un animal, tu lui infliges une souffrance impardonnable, parce que tu ne pourrais jamais la lui faire comprendre.
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- Le mauvais ouvrier blâme toujours son outil.
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Et si je me marie jamais (…) je voudrais que ce soit avec un homme qui me voudrait comme je suis et pas comme une poupée peinte qu'il appellerait sa femme sans jamais réfléchir à ce qu'elle est ! Et je voudrais épouser un homme qui ne trouverait pas sa virilité menacée si sa femme sait monter à cheval et dresser un faucon ! Mais j'aimerais encore mieux ne pas me marier du tout, ou du moins, pas tout de suite. J'ai envie de voyager, de voir le monde, de faire des choses...
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Elle se dit que tous les contes et les quêtes héroïques commencent toujours par les épreuves auxquelles le héros est soumis. Maintenant c'est moi le héros – pourquoi le héros est-il toujours un homme?- de ma propre quête, et j'ai passé la première épreuve.
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Et elle se demanda pourquoi la présence des femmes était si strictement interdite. Les moines avaient-ils peur de ne pas observer leur vœu de chasteté s’il y avait des femmes parmi eux ? À quoi servaient donc ces vœux, s’ils ne pouvaient résister aux femmes qu’à condition de n’en voir jamais une seule ? Et pourquoi pensaient-ils que les femmes chercheraient à les tenter ? Ce gros petit moine capuchonné, par exemple, pensa-t-elle, au bord du fou rire, il faudrait la charité d’un saint pour passer sur sa laideur assez longtemps pour le tenter !
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« C’est le dilemme que tout commandant d’hommes ou de bêtes doit affronter un jour, en mettant en balance la vie du petit nombre contre la vie de tous. J’aimerais mieux ne voir mourir aucun de ceux qui m’ont suivi… »
Il soupira.
« Mais je dois ma vie à ceux que j’ai juré de gouverner… En vérité, je crois qu’il ne s’agit pas de gouverner mais de servir… »
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Les yeux vitreux, elle ne voyait pas, sentait seulement, elle était le banshee, et, pendant un moment, elle livra un combat sans merci, l'esprit torturé par le besoin de se jeter sur la chaleur, de déchirer, de déchiqueter, et de sentir le sang chaud jaillir avec délice... elle sentit ses mains se resserrer sur la chaleur de Caryl, puis, avec l'infime part de sa personne qui restait de Romilly, elle sut qu'elle était humaine, femme, avec un enfant à protéger et d'autres qui dépendaient de sa compétence...
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Les oiseaux, malgré leur sensibilité, malgré l’extase ressentie en partageant leur vol, n’avaient qu’une conscience limitée, essentiellement centrée sur leur vue perçante. La sensualité du rapport partagé était plus grande avec les chevaux, parce qu’ils étaient plus organisés, plus intelligents, qu’ils possédaient un style de conscience humain, quoique pas tout à fait humain.
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Les faucons verrin capturés adultes étaient plus rétifs que les jeunes dressés dès la naissance ; un oiseau adulte se laissait souvent mourir de faim plutôt que d'accepter la nourriture de la main du dresseur, et il valait mieux le libérer pour qu'il engendre d'autres oiseaux de cette belle race, plutôt que le laisser mourir de peur et de faim dans la fauconnerie, indompté.
C'est pourquoi Romilly, avec regret, avait pris le plus gros des faucons, avait débarrassé les fines pattes parcheminées de leur longes de cuir, puis, grimpant sur un haut roc derrière les écuries, lui avait rendu sa liberté. Les yeux brouillés par les larmes, elle avait suivi le faucon jusqu'à ce qu'il disparaisse, et, tout au fond d'elle-même, quelque chose avait participé au vol de l'oiseau, à l'extase sauvage de l'ascension en spirale, libre, libre...
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Elle trouve que j'ai de la chance; pouvu que j'aie un mari, je n'ai pas à demander davantage que trimer à la grange, à l'étable et à la cuisine, servant comme une princesse une vieille infirme, et me contentant de porter le titre d'épouse.
Elle frissonna.

Livre 2 : LA FUGITIVE
Chapitre 1, page 147.
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