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Critique de SMadJ


« Hunter » de Roy Braverman - La chronique qui a tué un chasseur !

Bienvenue dans votre ciné-club du vendredi ! Prenez place ! La séance qui va débuter va décoiffer les plus sages d'entre vous. Fini la coupe au bol, c'est à l'iroquoise que vous vous baladerez désormais dans votre centre-ville. 
Oui, décoiffée est la sensation qui imprègnera votre esprit lorsque que vous refermerez le bouquin. Car tout est huge ici, bigger than life (NDLR : le chroniqueur veut dire « énorme » en se la pétant avec son langage de geek !), l'action, les situations, les personnages...

« Hunter » est un pur actionner, une sorte de film où les images sont remplacées par des mots. Des mots puissants, suffisants pour visualiser instantanément dans votre cerveau une série B d'action maîtrisée de main de maître.

Que de superlatifs pour un premier roman et un auteur inconnu, Roy Braverman. Premier roman vraiment ? Bon, beaucoup d'entre vous le savent déjà et pour les autres, une petite précision s'impose : Roy Braverman = Ian Manook ! Soucieux de ne pas s'endormir sur les lauriers du sémillant « Yeruldelgger », Patrick Manoukian (de son vrai nom) délaisse pour quelque temps son identité mongole de Ian Manook pour endosser celle plus américaine de Roy Braverman. Et ça change tout ! La patte est plus sèche, plus abrupte, plus nerveuse ici. Bref plus resserrée.

Et ça commence dès les premiers chapitres avec une introduction cataclysmique, décrite avec une écriture cinématographique, cristallisant l'événement dans vos rétines rétives. le ton est donné et une incroyable intrigue faite de faux-semblants, de meurtres sanguinolents et de rebondissements inattendus va débuter et vous plonger le nez dans un roman écrit à la superglue tant on n'arrive pas à se détacher des pages !

Braverman construit des personnages comme on construit des ponts : solides, consistants, pittoresques et forts en gueule (NDLR : il faudra que le chroniqueur nous indique où il a vu de tels ponts !). D'ailleurs, l'auteur ne se donne pas la peine de nous les décrire préférant se concentrer sur leurs attitudes et les affuble de noms d'acteurs pour que nous les visualisions instantanément dans notre imaginaire. Efficacité garantie !

Plus grivois qu'à son habitude, l'auteur a trempé sa plume dans l'encre d'Eros tant il règne, dans cet univers badass et brutal, un parfum de sensualité léger comme une fragrance empreint d'un magnétisme animal.

« Hunter » affiche un côté outrancier à la Bourbon Kid pas déplaisant dans la description graphique de ses meurtres et de ses personnages. Ce brave Braverman (NDLR : nous présentons toutes nos excuses aux lecteurs pour le style redondant qui redondit du chroniqueur - rassurez-vous, on ne le paie pas !) nous nourrit avec la générosité d'un papa poule donnant la becquée à ses oisillons affamés.

Comme toujours, lire un roman de Patrick Manoukian (Ian Manook, Roy Braverman...) est une promesse de voyage et de dépaysement. « Hunter » n'échappe pas à la règle. Bonne nouvelle, il s'avère que les suivants le seront aussi !

PS : un grand merci à Babelio et Hugo Thriller
Lien : https://cestcontagieux.com/2..
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