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Critique de Foxfire
Ce récit de Geneviève Brisac appartient au registre de l'autofiction. Habituellement, je n'affectionne pas ce genre. Mais comme le sujet abordé me touche personnellement, j'ai eu envie de le lire. Je ressors de cette lecture plutôt satisfaite mais pas emballée non plus. L'autofiction n'est décidément pas un type d'ouvrage fait pour me plaire mais il y a dans « petite » des choses intéressantes qui méritent de s'y pencher.
En lisant « petite », je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison avec « jours sans faim » de Delphine de Vigan. Même registre de l'autofiction, même sujet (l'anorexie), difficile de ne pas faire le parallèle entre les deux oeuvres. Et, au jeu de la comparaison c'est le récit De Vigan qui sort gagnant. Vigan parvenait à dépasser le genre de l'autofiction en proposant un vrai récit de fiction inspiré de son expérience intime, elle créait un vrai personnage (que celui-ci soit elle-même ou pas importe peu) et il y avait un véritable arc narratif qui structurait le récit. « Petite » manque un peu de tout cela et ainsi ne parvient pas à dépasser le registre de l'autofiction. le personnage n'est pas assez fouillé, il n'y a pas de fil narratif concret. « Petite » ressemble à une suite de saynètes sans véritable fil narratif les reliant. Pour autant, le texte de Brisac est intéressant. Son récit ressemble plutôt à une sorte de témoignage et on ressent bien qu'elle a vécu cette maladie dans sa chair et dans son âme. J'ai donc senti une proximité avec elle et j'ai apprécié me sentir comprise en lisant les mots de l'auteure. Mais il m'a manquée l'émotion que seule la fiction peut provoquer et qui aurait permis à cette lecture d'atteindre plus que le simple « elle me comprend ».
Je suis contente d'avoir lu ce livre qui recèle bien des qualités et donne à entendre encore une fois la voix d'une malade. Mais, pour moi, il ne se classe pas parmi mes lectures préférées sur le sujet.
En lisant « petite », je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison avec « jours sans faim » de Delphine de Vigan. Même registre de l'autofiction, même sujet (l'anorexie), difficile de ne pas faire le parallèle entre les deux oeuvres. Et, au jeu de la comparaison c'est le récit De Vigan qui sort gagnant. Vigan parvenait à dépasser le genre de l'autofiction en proposant un vrai récit de fiction inspiré de son expérience intime, elle créait un vrai personnage (que celui-ci soit elle-même ou pas importe peu) et il y avait un véritable arc narratif qui structurait le récit. « Petite » manque un peu de tout cela et ainsi ne parvient pas à dépasser le registre de l'autofiction. le personnage n'est pas assez fouillé, il n'y a pas de fil narratif concret. « Petite » ressemble à une suite de saynètes sans véritable fil narratif les reliant. Pour autant, le texte de Brisac est intéressant. Son récit ressemble plutôt à une sorte de témoignage et on ressent bien qu'elle a vécu cette maladie dans sa chair et dans son âme. J'ai donc senti une proximité avec elle et j'ai apprécié me sentir comprise en lisant les mots de l'auteure. Mais il m'a manquée l'émotion que seule la fiction peut provoquer et qui aurait permis à cette lecture d'atteindre plus que le simple « elle me comprend ».
Je suis contente d'avoir lu ce livre qui recèle bien des qualités et donne à entendre encore une fois la voix d'une malade. Mais, pour moi, il ne se classe pas parmi mes lectures préférées sur le sujet.
