Quand ils se sont mis à me traiter de débile, je n’ai pas pu leur donner tort : je devais l’être, puisque je ne trouvais jamais rien à leur répondre. Alors, le soir, je me réconfortais à grands shoots de Nutella. Du coup, j’enflais à vue d’oeil, comme pour leur présenter une cible plus facile à tteindre.
Élo s’est jetée sur ma belle-mère comme une Éthiopienne sur un Mac Deluxe.
Je ne suis pas le diable en personne, Monsieur. Seulement l'une de ses humbles servantes. Alors pas la peine de flipper.
J’ai tiré le bâillon pour que ma belle-mère puisse répondre. Au lieu de ça, elle s’est mise à hurler :
– Détache-moi ! Clémence ! Je te jure, je ne dirai rien à ton père !
Grotesque. Je me suis tournée vers Élodie, et lui ai adressé un sourire d’autant plus étincelant qu’on venait de me changer les bagues. Un sourire de titane.
J'etais soulagée de savoir que je n'appartenais pas à ce monde