Mon Dieu... quel charabia !
Prenez un pays qui n'existe pas.
Plongez-le dans l'univers de la guerre froide des années 50's, avec espions corrompus.
Ajoutez-y un zeste d'Agatha Christie, avec énigme criminelle à élucider.
Et quelques relents de nostalgie, avec souvenirs aguichants d'adolescence heureuse.
La mayonnaise pourrait prendre... sauf qu'elle ne prend pas ! En tout cas, chez moi...
Tout d'abord du fait de la lourdeur de l'écriture : certaines phrases nécessitent une double, voire triple lecture, avant d'en comprendre (éventuellement) le sens. On se demande, par moments, si la traduction ne sort pas tout droit d'un logiciel automatique genre Google Traduction !
Ensuite, du fait du mode confus de récit : l'auteur recueille les confidences de son père, puis celles de sa mère, qui se mélangent avec ses propres souvenirs, et avec des évènements vécus par des tierces personnes, sans que l'on parvienne toujours à savoir qui raconte...
Et, dans ce lieu imaginaire, était-il besoin d'inonder le récit d'adresses précises, de noms de rues imprononçables, de sourates issues du Coran, de personnages inutiles... ? Une bonne centaine de pages aurait ainsi pu être avantageusement évitée.
Et enfin, tout ça pour ça : l'assassinat de ce petit roi imaginaire, commandité par... est annoncé dès les premières pages du roman. L'auteur aura juste mis 400 pages à découvrir ce que vous saviez déjà !
Ah... ces vilains américains qui se croient les maîtres du monde ! Passez votre chemin...
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