AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 139 notes
5
9 avis
4
21 avis
3
10 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu dans le cadre de mon cercle de lecture mensuel et je dois dire qu'au début je n'avais pas été emballé par ce choix. Et oui encore un livre sur la guerre de 39-45 mais je dois dire qu'au final je suis assez contente de cette lecture. C'est un sujet orignal qui abordé sur cette période, une partie de l'histoire de cette période que je ne connaissais pas : la dénazification. J'ai apprécié le côté très humain qui se dégage de ce livre, nous sommes au coeur des personnes qui ont vécu la guerre et pas éloignés dans les grandes sphères politiques. Ce qui veut dire que l'on se rend rapidement compte que nous soyons d'un côté ou de l'autre les gens vivent les mêmes choses, c'est à dire la même tristesse, la même peur, le même chagrin et aussi le même amour. de part et d'autre nous retrouvons le même type de personnages, ce qui nous fait dire qu'au final nous sommes tous pareils, nous éprouvons les mêmes sentiments et que nous nous adaptons aux situations vécues. J'ai moins aimé l'histoire d'amour, je trouve que ça ira très bien pour un film mais que là c'était un peu trop, même si au final ça vient aussi rencontrer la grande histoire. Voilà une découverte originale que je conseille.
Commenter  J’apprécie          30
Coup de coeur de lecteurs
Super livre
Trame historique. fabuleux témoignage de l'après-guerre. Les thèmes abordés sont rares dans la littérature tel la dénazification du peuple allemand. L'auteur conte avec élégance toutes ces vies ordinaires et pourtant complexes.
Bravo.
Commenter  J’apprécie          31
Hambourg, 1946. La guerre est terminée, c'est l'heure de la reconstruction. Lewis Morgan, colonel de l'armée britannique, est chargé de superviser les opérations ainsi que la « dénazification » de la population allemande. Il s'installe avec son épouse et leur dernier fils encore en vie dans une somptueuse villa réquisitionnée à leur intention. le propriétaire est Stefan Lubert, un architecte veuf qui vit avec sa fille adolescente, Frieda. Touché par leur situation, Morgan leur propose de partager la maison, mais la situation devient vite difficilement supportable…

Avis :
Rhidian Brook a puisé dans l'expérience de sa propre famille pour aborder un thème délicat et peu souvent évoqué de l'Histoire : celui du partage de l'Allemagne entre les nations victorieuses et leur occupation du pays vaincu.
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
Commenter  J’apprécie          21
1946; Hambourg, zone alliée britannique.

Campagne de reconstruction et de dénazification. Exemple : les Allemands devaient répondre à un questionnaire pour déterminer leur degré d'implication dans le régime nazi. Selon les Alliés : ils sont donc tous coupables, le tout est de savoir jusqu'à quel point..

Lewis Morgans'installe avec femme et enfant dans la plus belle résidence du quartier. Il a envers ces anciens occupants un geste étonnant : ils peuvent rester et occuper leur demeure. La cohabitation entre Allemands et Britanniques n'est pas toujours facile.

Le sujet me plaisait beaucoup par son originalité. Tout au long de l'histoire, on croise de nombreux personnages : quelques officiers britanniques, les familles allemandes, les orphelins sauvageons de la guerre. Cette foule hétéroclite se croise, s'affronte, se lie pour former la nouvelle société d'après-guerre.
Commenter  J’apprécie          20
Je n'avais jamais lu de roman qui traite de la dénazification et du "travail" de l'armée britannique en Allemagne à cette période et j'ai trouvé ce roman très intéressant du point de vue historique. On y découvre des colonels humains, comme Lewis et des britanniques qui profitent de la situation pour piller les maisons qu'on leur prête. Les deux familles qui cohabitent ont perdu un être cher dans la guerre et bien sûr, ça les rend touchantes. J'ai néanmoins trouvé que ce roman manquait d'âme et c'est vraiment dommage sur un si beau thème. La description de Hambourg est pourtant réussie, avec cette bande d'enfants qui tente de survivre dans les rues mais les situations dans lesquelles l'auteur met les personnages principaux, notamment la mère, m'ont paru manqué d'originalité. L'idée de ce roman vient de l'expérience du grand-père de l'auteur.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Tiré d'un fait historique réel ce roman retrace la vie de la famille Morgan – famille britannique - qui, en 1946, se voit dans l'obligation, de par la fonction du père Lewis Morgan, de vivre chez le propriétaire d'une demeure allemande. A la base, la famille allemande n'était pas censée rester mais Lewis Morgan estimant que l'on n'est plus en période de guerre permet au père et sa fille d'aménager dans une partie de la maison. Ces deux familles vont devoir alors apprendre à cohabiter plus ou moins ensemble. Chaque membre de la famille Morgan, que ce soit le père, la mère ou encore le fils, vivront chacun à leur manière une relation particulière avec ce qui était encore, il n'y a que deux ans de cela, leur ennemi.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai bien fait d'accepter le prêt du roman de Rhidian Brook sur une période de la seconde guerre mondiale que je ne connais pas : la reconstruction de l'Allemagne après la chute du régime nazi.

Les vainqueurs se sont répartis des zones et tentent de faire oublier les horreurs de la guerre tout en essayant d'éliminer les dernières poches de résistance.

Nous suivons le travail d'un colonel anglais dans la ville d'Hambourg. Il dénote avec ses méthodes faites de compassion et de compréhension.
Chaque personnage vit cette période avec ses blessures, ses rancoeurs et ses souvenirs que cette longue période de conflit a laissés. Des plaies vont se cicatriser et des petits riens vont être des éléments déclencheurs à une autre voie et ouvrir les esprits.
Au bout, c'est la tolérance et l'amour qui vont faire que chacun retrouve son âme et l'envie de vivre.

Après un tel conflit, personne n'est tout blanc ou tout noir. Il faut des hommes à l'esprit ouvert et libre pour aller de l'avant et accepter l'autre. Une belle leçon de tolérance.
Commenter  J’apprécie          10
Hambourg, 1946. La guerre est terminée mais tout est à rebâtir. Les bombardements ont laissé une ville en ruines où des corps attendent toujours d'être exhumés des décombres. Les anglais ont investi les lieux pour une longue période de reconstruction. Les allemands sont jugés indésirables, coupables des pires crimes. Triés sur le volet, ils tentent d'obtenir leur certificat de dénazification pour retrouver leur emploi et un semblant de vie normale.
Le colonel Lewis Morgan est chargé de participer à cette opération. Lorsqu'il se voit proposer une maison cossue au bord de l'Elbe pour s'y installer avec sa famille, il ne peut se résoudre à mettre les propriétaires à la porte et les invite à s'installer à l'étage. La cohabitation s'avère d'abord difficile en tout point, entre cette famille anglaise qui ne s'est pas retrouvée depuis des mois et cette famille allemande qui tente de garder la tête hors de l'eau. Mais qui n'a pas côtoyé la douleur dans cette guerre ? Les notions de vainqueurs et de vaincus vont rapidement voler en éclat.

Rhidian Brook s'intéresse à l'après-guerre immédiat, une période moins connue de l'Histoire, aux balbutiements d'une reconstruction difficile. Il nous en fait la chronique en usant d'un style sobre et fluide qui joue sur l'alternance des voix et favorise ainsi la pluralité des regards et leur complémentarité. Les personnages sont sous tension. Ils tâtonnent et jonglent avec des émotions contradictoires. L'auteur saisit subtilement l'humain dans toute sa complexité, son ambivalence et sa sensibilité, entre refoulement et mépris, colère et passion, vulnérabilité et jeux de pouvoirs.
Nous avons là un roman instructif et fort, très plaisant à lire.


Lien : http://casentlebook.fr/dans-..
Commenter  J’apprécie          10
Lu en anglais (The Aftermath), bien écrit. Effectivement, ce roman se déroulant dans l'Allemagne vaincue est écrit par un romancier britannique dont l'aïeul servit à Hambourg au lendemain de la capitulation allemande.
Le contexte historique m'a fortement intéressée : en 1946, l'Allemagne vaincue est partagée entre troupes françaises, russes, américaines et britanniques.

Le colonel Lewis Morgan est nommé gouverneur de la zone de Hambourg, l'une des zones les plus bombardées et détruites, et on lui attribue comme à tous les gradés étrangers l'occupation d'une résidence cossue confisquée au Allemands. Sise sur les bords de l'Elbe, la demeure est habitée par un père veuf et sa fille de 15 ans.
Le colonel anglais décide alors de rompre avec le protocole et de laisser cohabiter la famille allemande, tandis qu'il fait venir son épouse et son fils. Rien que les retrouvailles maladroites entre les deux époux qui ne se sont pas vus depuis tant de mois semblent si réalistes et augurent de la suite.

Je ne raconterai pas l'histoire. Tous les personnages ont leur importance : le gamin anglais, Edmund, qui sympathise avec une bande de gamins des rues, orphelins, affamés, débrouillards, justement ces gamins sont fascinants dans le roman, et illustrent la grande misère de la population allemande mise au ban, dénutrie, frigorifiée, errante, dépouillée. Un couple de Britanniques, lui gradé et elle sans vergogne, sauront pour leur part mettre la main sur les biens, tableaux, argenterie des Allemands ruinés et se faire rapatrier ce butin de guerre illégal.
Et le roman amène à ouvrir les yeux sur la dénazification menée tous azimuts. Avec cette prise de conscience subtilement amenée concernant les cours d'histoire géo du petit Edmund.
Côté anglais, le père, la mère, le gamin, le frère décédé... Côté allemand, le père veuf, la fille rebelle Frieda, la mère disparue, la bande de gamins qui squattent le pré derrière.

Une fin un brin convenue, un happy ending dans un contexte si douloureux. Mais le livre a vraiment le mérite de s'attarder sur une période et un environnement que peu de gens connaissent. Ensuite viendra quelques années plus tard le Plan Marshall...
Détail mineur : la couverture m'a fait belle impression...
Lien : https://coquelicoquillages.b..
Commenter  J’apprécie          00
Autant la seconde guerre mondiale est une source d'inspiration inépuisable pour les romanciers autant les années qui l'ont suivie sont peu traitées. Rhidian Brook trouve le sujet de son roman, Dans la maison de l'autre, dans l'expérience de son grand-père et raconte le destin de quelques militaires anglais -et de leurs épouses- à Hambourg en 1946, alors qu'ils sont chargés à la fois d'assurer la "dénazification" des Allemands vaincus et de leur fournir de quoi se nourrir et reconstruire leurs pays dévasté. Comment les relations s'établissent-elles entre vainqueurs et vaincus à leur tour occupés ? Rhidian Brook fait la part belle à son héros, Lewis Morgan, seul des personnages britanniques à faire preuve d'un profond humanisme et à l'homme avec lequel il a choisi de cohabiter plutôt que de l'expulser de sa maison. A ce schéma initial s'ajoute la difficulté à rester un couple uni dans un univers où le monde en ruines environnant est une source de difficultés et de remise en question personnelle. Rien n'est traité à la légère mais rien n'est pesant. Les personnages s'étoffent au cours des pages et la narration s'emballe à la fin qui se lit, avec grand plaisir , sur un rythme soutenu. enfin le roman s'ouvre et se ferme sur "les enfants des ruines", victimes à la fois résignées et inventives qui aujourd'hui ne peuvent que faire penser aux enfants d'Alep.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (305) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1053 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}