Quand
Benoît Minville et
Nicolas Mathieu te conseillent tous deux
L'été circulaire de
Marion Brunet, forcément, ça titille… Alors tu penses bien que quand Élodie y va à son tour de ses louanges, y a plus à hésiter : faut foncer !
Parce que l'auteure ouvre son livre avec
Maupassant, avant de nous entraîner au pied du Lubéron et que forcément, ce grand écart Normandie-Provence, ça me parle.
Parce que j'ai longtemps eu peur d'un énième livre sur la sortie de l'adolescence le temps d'un été – et d'une naissance -, appréhension vite apaisée par le style accrocheur et explosif de
Marion Brunet.
Parce que malgré ce que certains ont assimilé à des clichés enfilés comme de perles, la succession des détails du quotidien de ces familles des bords de Sorgue, forme autant de témoignages de l'équilibre fragile de ces vies marginales.
Parce que les thèmes de la fuite, du changement de vie possible, de l'espoir ou de la résignation sont ici très bien traités, souvent à travers la force des femmes et l'indécision des hommes.
Enfin parce qu'on sent dans
l'été circulaire un vrai talent pour le noir, qui va sans nul doute croître au fur et à mesure des prochains livres, et si cette montée en puissance est à l'image de celle de ses parrains cités plus haut, de beaux lendemains sont promis à
Marion Brunet !
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