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Critique de alittlematterwhatever
Je vous en ai parlé il y a quelques temps, Sarbacane va lancer courant mars une nouvelle collection destinée aux 8/12 ans : Pépix. J'avais donc hâte de découvrir les titres proposés, notamment L'ogre au pull vert moutarde de Marion Brunet, l'auteur de Frangine.
Abdou vit avec d'autres enfants de son âge dans un foyer. Il adore jouer de mauvais tour aux adultes, alors quand un nouveau veilleur de nuit fait son apparition, il est bien décidé à lui donner une bonne leçon, avec Yoan, son meilleur ami. Mais ils sont loin de se douter que le nouvel employé est en réalité un horrible ogre qui n'aime qu'une seule chose : manger des enfants !
Après m'avoir bouleversé avec Frangine, Marion Brunet revient dans un style totalement différent pourtant, on retrouve bien sa patte dans l'histoire. Avec L'ogre au pull vert moutarde, elle aborde de nouveau un sujet d'actualité : l'accueil des enfants en foyer, l'abandon familial. En effet, derrière ce conte se cache une réalité que l'auteur n'hésite pas à dénoncer. J'ai aimé cette honnêteté : ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un livre pour les plus jeune qu'il est nécessaire de leur faire croire que le monde est tout rose.
La plume de Marion Brunet s'adapte très bien aux enfants, qui se mettront sans mal dans la peau d'Abdou. le vocabulaire est simple et les tournures de phrases sont dynamiques : aucun risque de s'ennuyer ! de plus, il est facile de se sentir intégré à l'histoire, le narrateur interpellant son lecteur.
« Groupe des Myosotis, on s'appelle : tu parles d'un nom débile ! En même temps c'est toujours mieux que ceux du groupe d'à côté, Les Fennecs. Franchement, je l'aurais eue mauvaise d'atterrir là-bas. Déjà au départ, quand tu es placé en foyer, c'est pas la grosse rigolade. Même si les éducateurs s'occupent de toi et sont sympas, c'est pas très agréable de te retrouver tout seul au milieu d'un groupe d'enfants que tu ne connais pas, loin de ta famille. »
Les dessins, quant à eux, apportent une bonne touche d'humour et convaincront ceux qui ne sont pas habitués à sauter sur ce roman. Avec à peine 150 pages, le format est vraiment idéal pour le public ciblé.
J'ai passé un bon moment avec L'ogre au pull vert moutarde. Marion Brunet m'a beaucoup fait rire même si comme je l'ai dit, elle fait aussi réfléchir. La collection Pépix est donc à surveiller. Pour ma part, il ne me reste plus qu'à me plonger dans Sacrée Souris, le deuxième titre de ce nouveau projet. Rendez-vous début mars pour en reparler !
Lien : http://alittlematterwhatever..
Abdou vit avec d'autres enfants de son âge dans un foyer. Il adore jouer de mauvais tour aux adultes, alors quand un nouveau veilleur de nuit fait son apparition, il est bien décidé à lui donner une bonne leçon, avec Yoan, son meilleur ami. Mais ils sont loin de se douter que le nouvel employé est en réalité un horrible ogre qui n'aime qu'une seule chose : manger des enfants !
Après m'avoir bouleversé avec Frangine, Marion Brunet revient dans un style totalement différent pourtant, on retrouve bien sa patte dans l'histoire. Avec L'ogre au pull vert moutarde, elle aborde de nouveau un sujet d'actualité : l'accueil des enfants en foyer, l'abandon familial. En effet, derrière ce conte se cache une réalité que l'auteur n'hésite pas à dénoncer. J'ai aimé cette honnêteté : ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un livre pour les plus jeune qu'il est nécessaire de leur faire croire que le monde est tout rose.
La plume de Marion Brunet s'adapte très bien aux enfants, qui se mettront sans mal dans la peau d'Abdou. le vocabulaire est simple et les tournures de phrases sont dynamiques : aucun risque de s'ennuyer ! de plus, il est facile de se sentir intégré à l'histoire, le narrateur interpellant son lecteur.
« Groupe des Myosotis, on s'appelle : tu parles d'un nom débile ! En même temps c'est toujours mieux que ceux du groupe d'à côté, Les Fennecs. Franchement, je l'aurais eue mauvaise d'atterrir là-bas. Déjà au départ, quand tu es placé en foyer, c'est pas la grosse rigolade. Même si les éducateurs s'occupent de toi et sont sympas, c'est pas très agréable de te retrouver tout seul au milieu d'un groupe d'enfants que tu ne connais pas, loin de ta famille. »
Les dessins, quant à eux, apportent une bonne touche d'humour et convaincront ceux qui ne sont pas habitués à sauter sur ce roman. Avec à peine 150 pages, le format est vraiment idéal pour le public ciblé.
J'ai passé un bon moment avec L'ogre au pull vert moutarde. Marion Brunet m'a beaucoup fait rire même si comme je l'ai dit, elle fait aussi réfléchir. La collection Pépix est donc à surveiller. Pour ma part, il ne me reste plus qu'à me plonger dans Sacrée Souris, le deuxième titre de ce nouveau projet. Rendez-vous début mars pour en reparler !
Lien : http://alittlematterwhatever..
