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Critique de Pantasiya
"Le jour du chien bleu" est un livre marquant pour moi.
Il y a quelques années, j'ai reçu en rééducation un élève rebelle de 12 ans qui détestait l'école. C'était le genre de garçon qui n'avait pas la vie facile à la maison et qui l'exprimait dans sa classe par des comportements dérangeants et des notes académiques terribles. Bien entendu, il détestait les règles de français et la pénible tâche de lire un livre... mais sachant qu'il suffit d'un seul livre, le bon, pour donner un air d'envolée, je lui ai mis un exemplaire de ce premier tome de Peggy Sur entre les mains. J'ai croisé les doigts. Avec succès.
Brussolo, dans ses romans jeunesse, est un as de la créativité, de l'action et des rebondissements imprévisibles. Ce fut la recette qui a plu à cet élève, qui jusque-là, n'aimait pas lire. le changement fut impressionnant: de rebelle, il est devenu passionné par les romans de cette série. Au point que sa titulaire se plaignait de le surprendre à tout moment avec le nez dans un livre et qu'en réprimande, elle devait lui confisquer pour qu'il se concentre sur la tâche en cours. Bien sûr, de mon côté, je lui fournissais d'autres exemplaires en douce... voilà pourquoi je lève mon chapeau à Serge Brussolo, qui a su, avec sa plume particulière, mettre de la lumière dans la vie de ce jeune homme et par ce fait, lui ouvrir d'innombrables portes d'évasion.
Peggy Sue et les fantômes, bien sûr, est une série appréciée par beaucoup d'autres types de personnes: il rejoint les intérêts autant des filles que des garçons dans un univers fantaisie tout à fait unique. Dans ce premier tome de la série, un soleil maléfique couvre entièrement une petite ville reculée. Cela provoque d'étranges effets dont celui de donner aux animaux - et même aux parties mortes des animaux, comme les meubles en cuir, par exemple - une intelligence rivalisant avec celle de l'humain. Plongée malgré elle au coeur de tous les inconvénients que cela provoque, Peggy Sue y rencontre un allié aussi original que précieux: le chien bleu (d'où le titre du tome). Celui-çi l'accompagnera dans les autres aventures de la série.
Par la lecture des romans jeunesse de Brussolo, je peux sans me tromper affirmer que l'auteur use d'imagination à l'échelle du génie. Reconnu pour ses romans adulte très sombres (dans un article que j'ai lu, on disait de lui qu'il était le Stephen King de la France), pour la jeunesse, il se démarque justement en n'adhérant pas systématiquement dans les "happy end" si tendance. Cela ajoute donc au côté imprévisible de ses lectures: le lecteur, même jeune, ne peut jamais se dire "de toute façon, je ne m'inquiète pas, tout le monde va s'en sortir"!
Il y a quelques années, j'ai reçu en rééducation un élève rebelle de 12 ans qui détestait l'école. C'était le genre de garçon qui n'avait pas la vie facile à la maison et qui l'exprimait dans sa classe par des comportements dérangeants et des notes académiques terribles. Bien entendu, il détestait les règles de français et la pénible tâche de lire un livre... mais sachant qu'il suffit d'un seul livre, le bon, pour donner un air d'envolée, je lui ai mis un exemplaire de ce premier tome de Peggy Sur entre les mains. J'ai croisé les doigts. Avec succès.
Brussolo, dans ses romans jeunesse, est un as de la créativité, de l'action et des rebondissements imprévisibles. Ce fut la recette qui a plu à cet élève, qui jusque-là, n'aimait pas lire. le changement fut impressionnant: de rebelle, il est devenu passionné par les romans de cette série. Au point que sa titulaire se plaignait de le surprendre à tout moment avec le nez dans un livre et qu'en réprimande, elle devait lui confisquer pour qu'il se concentre sur la tâche en cours. Bien sûr, de mon côté, je lui fournissais d'autres exemplaires en douce... voilà pourquoi je lève mon chapeau à Serge Brussolo, qui a su, avec sa plume particulière, mettre de la lumière dans la vie de ce jeune homme et par ce fait, lui ouvrir d'innombrables portes d'évasion.
Peggy Sue et les fantômes, bien sûr, est une série appréciée par beaucoup d'autres types de personnes: il rejoint les intérêts autant des filles que des garçons dans un univers fantaisie tout à fait unique. Dans ce premier tome de la série, un soleil maléfique couvre entièrement une petite ville reculée. Cela provoque d'étranges effets dont celui de donner aux animaux - et même aux parties mortes des animaux, comme les meubles en cuir, par exemple - une intelligence rivalisant avec celle de l'humain. Plongée malgré elle au coeur de tous les inconvénients que cela provoque, Peggy Sue y rencontre un allié aussi original que précieux: le chien bleu (d'où le titre du tome). Celui-çi l'accompagnera dans les autres aventures de la série.
Par la lecture des romans jeunesse de Brussolo, je peux sans me tromper affirmer que l'auteur use d'imagination à l'échelle du génie. Reconnu pour ses romans adulte très sombres (dans un article que j'ai lu, on disait de lui qu'il était le Stephen King de la France), pour la jeunesse, il se démarque justement en n'adhérant pas systématiquement dans les "happy end" si tendance. Cela ajoute donc au côté imprévisible de ses lectures: le lecteur, même jeune, ne peut jamais se dire "de toute façon, je ne m'inquiète pas, tout le monde va s'en sortir"!
