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Critique de Woland


Sons
Traduction : Théo Varlet

Ce deuxième tome de la trilogie "La Terre Chinoise" est certainement le plus faible de l'ensemble. Non en raison de sa construction mais parce que l'intrigue tourne pratiquement tout entière autour d'un personnage unique : Wang le Tigre, le dernier des fils de Wang Lung.

Le personnage est pourtant ce que l'on appelle un personnage fort. En lui se sont unies la puissance de concentration, l'endurance hors de pair de sa mère, O-len, et l'ambition, la ruse de son père. le problème, c'est que, succédant au foisonnement de caractères et à l'agitation de "La Terre Chinoise", cet ouvrage fait au lecteur l'effet d'un silence trop brutal et même gênant.

Sinon, cette histoire d'un garçon amibitieux qui, suite à sa première déception sentimentale - il était tombé amoureux de la deuxième concubine de son père - quitte la maison familiale sans aucun désir de retour pour rejoindre les troupes de l'un de ces seigneurs de la guerre qui sévirent en Chine après l'effondrement de la dynastie mandchoue, s'avère intéressante. Elle a aussi le mérite de dépeindre un aspect important de l'Histoire de la Chine au temps de la république nationaliste.

Wang le Tigre est un personnage tragique et passionné. Tout d'une pièce, il ne sait pas composer et, de toutes façons, il n'y tient pas. Après sa seconde grande aventure amoureuse qui se solde de manière tragique, il renonce définitivement à aimer une femme, quelle qu'elle soit. Il demande à ses frères, Wang l'Aîné et Wang le Marchand, de lui trouver une épouse afin que lui aussi puisse avoir un fils. Et c'est sur ce fils, Yuan, qu'il reporte toute sa passion possessive.

A réserver aux inconditionnels de Pearl Buck. :o)
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