Pearl Buck à travers l'histoire de Carie raconte celle de sa mère qui a suivi son mari en Chine. Carie est partie comme missionnaire mais elle restera toujours réfractaire à l'existence de Dieu, en effet comme pourrait-elle croire en Dieu quand elle perd quatre de ses enfants ? Elle préfère pratiquer une aide médicale, avec un certain humanisme, plutôt qu'une évangélisation. Ses dernières heures sont les plus dures pour le lecteur, il est difficile de voir ce corps qui l'a plutôt laissé tranquille durant sa vie se détruire à cause de la maladie. Mais son absence de peur de la mort rappelle sa philosophie de la vie : vivre sans penser au futur, faire ce que l'on a à faire.
C'est simple, j'ai beaucoup aimé ce roman. L'ayant trouver à la brocante de Wazemmes, où il y avait d'autres ouvrages de
Pearl Buck, je regrette de pas avoir pris le risque d'acheter les autres.
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