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Critique de Noctenbule


Charles Bukowski aux mots et Robert Crumb aux images. Les deux hommes ne se connaissent pas mais ont en commun un univers bien particulier que les éditions 1001 nuits réunissent pour un court recueil de deux nouvelles.

D'un côté, Charles Bukowski, passionné de musique classique avec Bach, Brahms, Beethoven. de l'autre côté, Robert Crumb, auteur du fameux Fritz the cat, passionné de rock, de blues et de 78 tours. Leur point commun, à part le fait d'avoir eu un père autoritaire et castrateur. Ils sont devenus les pères de l'underground, critiquant la religion, le pouvoir avec une défiance envers le genre humain. Apologie de la solitude, du vagabondages, de l'alcool, du sexe, de la lubricité, de la folie.

La première nouvelle Apporte moi de l'amour, met en scène Harry, qui vient rendre visite à sa femme Gloria dans un hôpital psychiatrique. Elle accuse sans cesse son mari de l'a trompé, de sucer des putes. A force de faire des rencontres extra-maritales, elle est devenue folle. En plus, à l'hôtel où il dort, une femme l'accompagne. Innocemment?

Dans la seconde nouvelle, There's no business, il nous présente un comique qui arrive en fin de carrière, car il ne fait rire plus personne. On suit la déchéance de cet homme dans une société dur et injuste. Surtout lorsqu'on sait qu'il va se faire remplacer par un faiseur de bulles qui réalise des pénis avec les bourses.


Une lecture rapide et incisif d'un pessimisme absolue, mais délicieux tout de même. Les dessins de Crumb correspondent à l'univers de Bukowski. Envie d'un peu d'écriture morose loin de l'univers des bisounours, tenté Bukowski, vous n'allez pas être déçu.
Lien : http://22h05ruedesdames.word..
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