>
Critique de polarjazz
Ce qui me plait dans la littérature, c'est qu'elle ouvre beaucoup de portes (musique, arts, cinéma...). Fréquenter la littérature est une activité qui me ressemble. Bien que je sois plutôt d'un tempérament conventionnel, la transgression m'exhorte, parfois, à pénétrer d'autres esthétiques. Je suis vraiment très fascinée par la littérature américaine. Et, à ce jour, je n'en connais toujours pas la cause.
Charles Bukowski est un poète, écrivain américain du XXe siècle. Dans cette anthologie de lettres et de dessins, les éditions Au diable Vauvert dévoilent un homme complexe, provoquant, cultivé, fumeur et alcoolique. de 1945 à 1993, il bavarde, rapporte, montre, dénonce, gueule, une cigarette allumée et un verre rempli à ras bord, lorsqu'il n'est pas aux champs de courses. Il est curieux de lire que "la poésie ne l'intéresse pas", qu'elle "le gonfle" alors qu'il l'a pratiquée tout au long de sa vie. Il se sent comme un "imposteur, pas un vrai artiste". Il proteste contre la littérature trop tiède "qui se contente d'empiler tous les clichés imaginables, des banalités". Il lâche des noms de bons écrivains, des mauvais aussi qui se plongent dans des carrières de professeurs d'ateliers d'écriture. Il redit souvent quel labeur est l'écriture. Il chasse les sonorités trop soyeuses.
Dans une de ses lettres, il utilise le mot posture. C'est mon mot favori. le poète, plus que l'écrivain - c'est mon opinion - a une posture. Cette forme d'écriture est ascétique. C'est une proie difficile.
Ces textes sont une mine de renseignements sur un écrivain marquant des lettres américaines. Un enfant terrible qui a consumé sa vie pour son art et cela, sans langue de bois.
Charles Bukowski est un poète, écrivain américain du XXe siècle. Dans cette anthologie de lettres et de dessins, les éditions Au diable Vauvert dévoilent un homme complexe, provoquant, cultivé, fumeur et alcoolique. de 1945 à 1993, il bavarde, rapporte, montre, dénonce, gueule, une cigarette allumée et un verre rempli à ras bord, lorsqu'il n'est pas aux champs de courses. Il est curieux de lire que "la poésie ne l'intéresse pas", qu'elle "le gonfle" alors qu'il l'a pratiquée tout au long de sa vie. Il se sent comme un "imposteur, pas un vrai artiste". Il proteste contre la littérature trop tiède "qui se contente d'empiler tous les clichés imaginables, des banalités". Il lâche des noms de bons écrivains, des mauvais aussi qui se plongent dans des carrières de professeurs d'ateliers d'écriture. Il redit souvent quel labeur est l'écriture. Il chasse les sonorités trop soyeuses.
Dans une de ses lettres, il utilise le mot posture. C'est mon mot favori. le poète, plus que l'écrivain - c'est mon opinion - a une posture. Cette forme d'écriture est ascétique. C'est une proie difficile.
Ces textes sont une mine de renseignements sur un écrivain marquant des lettres américaines. Un enfant terrible qui a consumé sa vie pour son art et cela, sans langue de bois.
