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Critique de YannC


Cela fait vingt-deux ans que Charles Bukowski a disparu, emporté par une leucémie. Pulp, son dernier roman, paru peu avant son décès, emportait le lecteur dans un polar foutraque et grandiloquent, à l'image de son auteur. Car Bukowski, plus qu'un écrivain, est avant tout un personnage dans lequel la trivialité côtoie l'excès qui deviendra sa marque de fabrique. Il ne sera d'aucun mouvement littéraire, et encore moins de celui de la Beat Generation, auquel on a tenté de l'assimiler, préférant une certaine forme de solitude, bien que fortement entouré, qui s'apparentera à une sorte de misanthropie et de je-m'en-foutisme, comme en témoigne sa célèbre apparition dans Apostrophes, la célèbre émission de Bernard Pivot.

Son incroyable succès le fera rapidement accéder au rang d'auteur culte et légendaire. Une légende qu'il a, toutefois, créée de son vivant, à travers ses nouvelles et ses chroniques dans lesquelles il se mettait en scène et explorait le fond de sa pensée dans un langage cru et buriné et qui va à l'essentiel. Cette légende, on en perçoit la construction et les prémices dans le recueil inédit qui paraît au Livre de Poche, et sobrement intitulé Un carnet taché de vin.

La suite sur le blog :
https://unepauselitteraire.com/2016/06/05/un-carnet-tache-de-vin-de-charles-bukowski/
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