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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je remercie d'abord Babelio et les éditions Pannini pour m'avoir offert ce cadeau de Noël, euh… original.

En cochant « Deadpool massacre Marvel » à Masse Critique, je comptais bien me taper une grosse marrade. le pitch est simple : on prend le perso le plus allumé du PMU (Paysage Marvel Universel hein, pas le tiercé) et on l'envoie buter tous les héros et vilains de la galaxie et au-delà, si possible en plaçant quelques bonnes vannes et avec un peu de style, la mort hein.

Bon, comme Deadpool est un gars à l'écoute de ses coaches scénariste et dessinateur, il fait le job. Tout le monde y passe, de Spider-man à Thanos en passant par Captain America. Deadpool prend bien quelques baffes, mais comme il guérit de tout sauf des blagues vaseuses, ça le fait.
Certaines morts sont plutôt rigolotes ; mention spéciale à Thor, écrasé par un Mjollnir de douze mille tonnes, arf !

Mais au bout d'un moment ça devient un peu répétitif. Et le répétitif, ça ennuie son homme. Surtout que, pour la plupart, les jeux de mots de Wade Wilson (parenthèse : vous saviez que Wade Wilson s'appelle et s'attife en hommage inversé à Slade Deathstroke Wilson de DC Comics ? Si non, vous mourrez moins bête quand Deadpool passera vous voir) tombent à plat.

Heureusement que ça ne dure pas très longtemps. Et la fin rattrape le bazar en jouant avec les abîmes de mise et le talent particulier de Deadpool qui sait qu'il est un héros de comics et que, tout ça, ben, c'est du fake quoi !

Le dessinateur Dalibor Talajic ne s'en sort pas si mal. Bon, sauf à la fin. Enfin… c'est pas qu'il décide mal à la fin… c'est que… ben… on n'échappe pas à un perso de comics qui sait que vous le dessinez quoi ! Si j'étais Deadpool, je serai en colère aussi moi.

Bon, voilà. C'est livré avec un petit digestif très gras sur des vampires qui font exploser leurs proies avec la malbouffe et se font maroufler par un gros Deadpool. Passablement drôle.

Enfin, c'est pas de l'Audiard non plus hein.
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L'avantage, avec un personnage tel que Deadpool, c'est que vous pouvez tout lui faire faire ! Même l'impensable, même l'inimaginable, même l'innommable, comme de massacrer TOUS les héros de la Marvel (la faillite est proche si tous les super-héros chez eux se font massacrer!).

On lui a fait un lavage de cerveau et une voix lui parle dans sa tête, en plus de toutes les autres… Mais qui téléguide Deadpool dans ce Marvel massacre ?

Non, mais enfin, lecteur, lectrice, tu ne penses tout de même pas que je vais te le dire ?? Ok, si tu paies, je parle, je dirai tout, même si je ne sais rien...

Qui aurait pensé qu'il était si facile de tuer Spiderman ? Avec un simple flingue, en plus ! Et ce pauvre Thor, qui se prend… Non, je ne dirai plus rien !

Bref, c'est un véritable carnage, le tout avec les réflexions de Deadpool qui apportent une petite touche d'humour à ce génocide de super-héros.

Vous le savez sans doute, Wade Wilson, alias Deadpool, ne peut s'empêcher de causer, causer, causer, pour ne rien dire ou pour sortir des blagues vaseuses. C'est le roi de la vanne pourrave, du cynisme et du sarcasme.

Le pitch était intéressant, hélas, à un moment donné, ce massacre devient répétitif et de fait, il devient lassant, très lassant !

Heureusement, les auteurs, sentant eux aussi poindre la lassitude des futurs lecteurs, ont abrégé les scènes de massacre et sont passés à ce qu'ils voulaient nous amener, en fin d'album !

Non, je ne vous dirai rien, mais si vous connaissez le zouave de Deadpool, vous saurez aussi, qu'en plus de causer, de faire des blagues vaseuses, il a aussi une autre capacité jamais vue dans les comics…

L'idée était bonne, puisque seul Deadpool possède ce super-pouvoir avec le mur, mais, une fois de plus, on a l'impression que les auteurs ont passé leur temps à faire exploser tous les super-héros et ont oublié d'apporter un peu d'épaisseur au final.

J'ai apprécié les dessins, les coloriages et tout et tout, j'ai trouvé l'idée du scénario bonne, intéressante, puisque seul Deadpool le permet, mais il m'a semblé qu'il manquait un petit truc pour me faire dire, à la fin de cet album : "Waw". J'ai souri lorsque j'ai découvert le final, mais ensuite, il ne restait plus rien.
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Penchant plus du côté DC que Marvel, à part quelques exceptions dont Deadpool, je me devais de lire ce volume où mon psychopathe en pyjama rouge et noir préféré passe au hachoir les autres personnages Marvel, bons ou méchants d'ailleurs, qu'importe.

L'histoire est donc simple et permettait une liberté de ton, de l'humour trash et du politiquement incorrect. Mais, rien de tout cela ou presque! Ça massacre à tout va, ok...mais les morts des personnages sont expédiées en quelques cases, ils sont tous à la ramasse, mous du genoux et claquent aussi vite que des mouches. Deadpool n'a qu'a se mouiller les doigts et éteindre toutes ces petites flammes les unes après les autres, quasiment sans effort. Et en plus...ce n'est pas drôle! A part la mort de Thor, j'en conviens...Et que dire du dessin? La couverture est magnifique et quelques planches sont pas mal mais j'ai trouvé l'ensemble assez bâclé, hop hop hop, Deadpool tu te dépêche, on n'a pas que ça à faire!

Mais pourquoi tant d'absurdité alors (et même pas dans le bon sens) ? Une des caractéristiques de Deadpool est de briser le quatrième mur : il sait qu'il est un personnage de comics et il parle au lecteur. Cette notion est ici poussée à l'extrême et explique (en partie) le pétage de plomb de Deadpool, enfin, plus que d'habitude. Ça peut même justifier le fait qu'il soit devenu un super tueur et que personne ne lui résiste. Finalement, il n'est pas maitre de ses mouvements, de ses pensées ni de sa force, ce sont les scénaristes et dessinateurs qui décident et peuvent donc nous proposer un super Deadpool invincible qui détruit qui il veut en une seconde. de toute façon, les autres personnages reviendront bien dans d'autres comics et ça, Deadpool nous le fait remarquer discrètement. Cependant, ils auraient du se méfier...et si Deadpool en avait marre d'être une marionnette?

Après être passée au delà du premier degré et de ma première impression "ouais pas drôle pff", il y a quand même un petit quelque chose, certes plus sérieux que dans les autres aventures de Deadpool, qui fait que ce volume n'est pas une grosse déception sans que ce soit un coup de coeur non plus. Je voulais me détendre, pas trop explorer les méandres de la métafiction...

Merci aux éditions Panini et à Babelio pour cette Masse critique.
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Dans l'univers Marvel, le personnage de Deadpool est certainement celui qui permet de repousser au plus loin les limites de l'imaginable et ainsi d'ouvrir la porte au plus vaste champ des possibles… Et c'est précisément le choix qu'ont fait les auteurs de cette BD en transformant le plus bavard des mercenaires en un tueur en série prenant pour bible les personnages (héros et vilains) de Marvel.

Un pitch pareil ne pouvait que titiller ma curiosité, reste à savoir si le contenu serait à la hauteur de mes attentes. La première douche froide vient de la forme, le comics n'est vraiment pas épais (à peine une centaine de pages dont des bonus) ; du coup difficile d'imaginer un scénario hyper sophistiqué (même si je n'en demandais pas tant… faut pas pousser).

Force est de constater que mon appréhension s'est rapidement confirmée dans les faits… ça manque cruellement de profondeur, c'est même un peu brouillon parfois (il m'a fallu deux lectures pour comprendre ce qui a été le déclencheur de la folie meurtrière de Deadpool… et encore ce n'est qu'une interprétation personnelle).

Pour le reste ce n'est qu'un enchaînement de mises à mort vite expédiées. Je me faisais une joie de découvrir quelques affrontements épiques entre Deadpool et ses victimes, au lieu de ça nous n'aurons le droit qu'à quelques planches (voire quelques cases) avant la conclusion fatidique. Paradoxalement ces exécutions, parfois sommaires, viennent renforcer le côté second degré de l'intrigue.

Tout n'est pas pour autant négatif, le divertissement est assuré grâce à un Deadpool plus déconnecté de la réalité que jamais, toujours aussi causant et avec un humour bien particulier. La plus grande réussite du comics demeure son final totalement inattendu.

Un comics à ne pas mettre entre toutes les mains… l'hémoglobine coule à flots et c'est un déchainement continu de violence. Comme le précise l'éditeur : « Pour lecteurs avertis ». Même si ledit avertissement est des plus discret.

Les dessins et la colorisation sont impeccables, le trait est précis. On reconnait aisément les divers personnages de l'univers Marvel ; un sacré défi pour Dalibor Talajic, car à l'origine tous ne sont pas dessinés par le même graphiste, on lui pardonnera donc aisément des visages pas toujours totalement conformes à ceux que nous connaissons.

Je vous parlais de bonus au début de cette chronique, après le clap de fin nous aurons le droit à divers projets de couvertures, une rapide présentation des auteurs, une invitation à découvrir les coulisses du comics et des annexes.
Lien : https://amnezik666.blog/2023..
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Deadpool ayant conscience qu'il est un personnage d'un univers fictif, décide de tuer tous les autres personnages de la maison Marvel.
Ainsi, nous le verrons tuer les Fantastic Four, les Avengers, les X-Men... et j'en passe.
C'est du Deadpool donc c'est tourné sur l'humour, un humour spécial qui ne fonctionnera pas avec tout le monde certes, mais pour ce tome, sans être extraordinaire, ça marche plutôt bien et le titre fait ce qu'on lui demande de faire.
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Je poursuis ma découverte de Deadpool en BD (sachant que je l'ai découvert d'abord à travers le film) avec cette deuxième lecture et je ne suis toujours pas déçue, même si ma préférence va à l'interprétation cinéma... J'ai remarqué que dans les BD, j'ai plus de mal à saisir sa façon d'être par moments et je ne le trouve pas aussi drôle mais ça reste un bon moment de plaisir que je ne regrette pas.

Deadpool pète les plombs et décide de tuer tous les héros de Marvel. Spiderman, les X-Men, les Avengers, les Quatre Fantastiques... il n'a aucune limite et sème le chaos dans l'univers Marvel !

Il y a beaucoup de possibilités avec le personnage de Deadpool puisque c'est le seul à être conscient d'être un personnage et d'être dans une BD. Ici, on assiste au massacre des héros de Marvel par Deadpool et ça part dans tous les sens. Ce que j'apprécie toujours, c'est les petits clins d'oeil à diverses choses dont les personnages Marvel ne peuvent pas avoir connaissance, les jeux de mots ou encore les piques que Deadpool n'hésite pas à lancer à ses adversaires. le combat avec Wolverine reste mon passage préféré.
Par contre, j'ai du mal à le suivre parfois. Autant, dans le film, toutes ses répliques me tombent sous le sens, autant dans la BD j'ai l'impression d'avoir loupé quelque chose ; il passe d'un sujet à un autre et je ne suis pas toujours sur la même planète que lui...
Petite déception : les dessins ne sont pas exceptionnels. Quand je vois la petite histoire que l'on peut découvrir après l'histoire principale, où les dessins sont franchement à tomber avec de beaux détails, ceux de l'histoire principale paraissent plutôt plats au final. Pas toujours mais assez régulièrement tout de même.

Une histoire qui n'a pas vraiment de sens mais ça ne me pose pas de problème : c'est du Deadpool donc du grand n'importe quoi, ça passe forcément. L'humour est au rendez-vous, même si je suis parfois sûrement passée à côté. Malgré tout, j'ai passé un bon moment de détente.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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