Ça commence d'une manière très étrange : "Un lièvre qui parle. Une voix qui surgit des profondeurs de la terre par [la] bouche [de l'héroïne]. C'était tellement dingue !" En effet, c'est rien de le dire.
Et en même temps il y a "sorcière" dans le titre, on s'attend un peu à ce qu'il y ait du surnaturel dans cette histoire. Mais que ses fans se rassurent, cela n'empêche pas
Melvin Burgess de placer son traditionnel personnage de skateur.
Habituellement j'aime assez les romans de cet auteur (excepté "
La Dose" qui partait déjà bien en cacahuète). Ils ne sont pas confortables, mais ils ont le mérite de remuer, d'interroger. Pourtant j'ai peiné à terminer ce livre. Pour être honnête j'ai plusieurs fois hésité à abandonner.
Bea, l'héroïne, n'est pas très sympathique au début de l'histoire. le problème c'est qu'elle ne le devient pas, et que du coup ses malheurs m'ont laissée totalement indifférente. Et puis les sorciers agissent de manière incompréhensible, la grande méchante "Chasse" ne prend jamais corps, la fin est bâclée... Je n'ai compris ni les personnages ni où
Melvin Burgess voulait en venir.
En ce qui me concerne, "
La sorcière oubliée" aurait dû le rester.
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