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Critique de Sylviegeo


La pluie de néon est le premier roman de James Lee Burke avec le cajun/policier Dave Robichaux. Il y campe son personnage avec ses valeurs, ses travers et ses démons et nous les retrouverons tout au long de ses enquêtes. Toujours les mêmes, fidèles en son âme. Ici, Dave Robichaux se promène sur le lac et trouve une jeune fille noyée et boum ! il déclare la guerre. Voilà, le personnage est lancé, il est bien campé. Ce sera ainsi tout le temps. Il cherchera la vérité même si celle-ci peut lui coûter cher, même si elle fait mal, même si elle blesse et tue. Il ne peut laisser passer et des couleuvres, il en déterre ce Robichaux.
Il a fait le Vietnam, il est alcoolique et jamais il ne s'en sortira. Page 252, dans le cadre de ses recherches, il voit une photo, un cliché de cadavres dans un fossé, massacre de Mai Lai et il nous dit : " Je savais en outre que je serais toujours pris au piège de cet objectif, verrouillé à l'intérieur du cadre d'une pellicule que les gens ne seraient jamais à même de prendre en charge, car de la prendre en charge exigerait l'aveu d'une responsabilité qui figerait de glace et d'effroi une nation tout entière ."
Voilà, pour moi, ce qui décrit bien ce personnage. Il est pris au piège de ses souvenirs, de ses obsessions.
Heureusement, il y a la Louisianne que Burke chérit de tout son coeur et sans qui Robichaux n'existerait point.
Je vous ai déjà dit que j'aime Burke et Robichaux d'amour ? Oui ? Alors je le répète et je radote avec plaisir .
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