AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Exemple typique de critique partisane totalement assumée .
James Lee Burke , j'aime . Son univers focalisé sur la Louisiane , j'aime . Son héros récurrent , j'aime , de façon platonique mais quand même . Dans un tel contexte , difficile d'écrire quoi que ce soit de partiellement objectif vue l'affection et la tendresse portée à un bonhomme s'étant forgé au gré de ses divers harassants petits boulots alimentaires pour finalement se trouver considéré à juste titre comme l'un des écrivains majeurs des United States of America d'Amérique , c'est dire...

Quatrième opus de la série Dave Robicheaux dit belle mèche , Lee Burke délocalise et ce sera le seul et ultime petit bémol . Friand des bayous humides recelant moults dangers aquatiques méchamment prisés en maroquinerie , c'est à la Nouvelle-Orléans que Robicheaux aura ici fort à faire , ayant été missionné par la FSPS ( force spéciale présidentielle sur les stupéfiants , what else ? ) pour infiltrer la mafia en approchant au plus près le parrain local , tonton Toto , enfin Tony Cardo plus précisément avec tous les risques que cela présente . Parallèlement , il se fera fort de retrouver un vil salopard qu'il convoyait il y a peu et qui , au prétexte d'être allergique à la tôle et ne voulant visiblement pas élargir le cercle de ses amis , aura sournoisement tenté de le dessouder ! Y a plus de respect tiens...
Ajoutez-y un amour de jeunesse retrouvé , un bon p'tit gars visiblement injustement accusé qu'il tentera de disculper , secouez , dégustez en écoutant un bon petit blues , de préférence...

Du Lee Burke pur jus !
Ce qu'il y a de bien avec l'auteur , c'est cette récidivante absence de tout manichéisme dégoulinant .
Tous ses protagonistes , qu'ils soient bons ou mauvais , présentent d'abyssales fêlures côtoyant d'insondables puits de tendresse .
Le récit est habile , puissant et totalement addictif dès les premières pages . D'une écriture ténébreuse et pleinement immersive , Lee Burke , comme à son habitude , fait la part belle à un espace géographique qu'il dépeint toujours admirablement .
Un polar envoûtant tirant magistralement sur le thriller ( un thrillar donc :) tant les rapports Robicheaux / Cardo illustrent à merveille le pervers jeu du chat et de la souris , le chasseur n'étant pas forcément celui que l'on croit .
James Lee Burke , la patte d'un très grand .

Une saison pour la peur : sale temps en Louisiane .
Commenter  J’apprécie          6731



Ont apprécié cette critique (58)voir plus




{* *}