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Citations sur Évelina ou L'entrée d'une jeune personne dans le monde (42)

Évelina à M. Villars.
Cette maison est le séjour de la joie ; chaque physionomie annonce la gaîté, tout le monde vous aborde avec un souris sur les lèvres. Je ne fais que roder pour m’amuser de la confusion qui y règne. On prépare une chambre sur le jardin pour servir de cabinet d’étude au capitaine. Lady Howard n’est pas un instant à la même place ; miss Mirvan fait des bonnets ; on s’occupe de tout côté ; on court de chambre en chambre ; on donne des ordres ; on les révoque ; on en donne de nouveaux ; tout est en désordre et en agitation.

Lettre VIII
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Cette maison est le séjour de la joie ; chaque physionomie annonce la gaîté, tout le monde vous aborde avec un souris sur les lèvres.

Lettre VIII
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Elle a la même douceur dans les manières, les mêmes grâces naturelles dans sa démarche, qui distinguoient si favorablement sa mère. Son caractère est l’ingénuité, la naïveté même ; et, quoique douée d’un jugement exquis et d’une grande pénétration d’esprit, elle y joint un certain air d’inexpérience et d’innocence qui la rend on ne peut pas plus intéressante.

Lettre VI
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Vous voulez savoir ce que je pense d’elle ? C’est un petit ange ! et je ne m’étonne plus que vous vous attribuiez sur elle des droits exclusifs : mais vous devez sentir combien il vous sera difficile de conserver ces droits à la longue.

Sa physionomie et toute sa figure s’accordent pleinement avec l’idée que je me formois d’une beauté parfaite ; et la chose est si frappante, qu’il n’y a pas moyen de la passer sous silence, quoique nous attachions, vous et moi, peu de prix à un aussi frêle avantage. Si j’avois ignoré de qui elle tient son éducation, j’aurois été en peine, au premier coup-d’œil, de son esprit : on a remarqué depuis long-temps, et avec raison, que la sottise va presque toujours de pair avec la beauté.

Lettre VI
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Madame,

Cette lettre vous sera remise par mon enfant, — l’enfant de mon adoption, — de mon affection. Privée des plus doux liens de la nature, elle mérite de trouver des ressources dans le sein de l’amitié. Je vous l’envoie innocente comme les anges, pure comme le jour ; et avec elle je vous envoie le cœur de votre ami, son unique espoir sur la terre, l’objet de ses plus tendres soins. Pour elle seule, madame, j’ai souhaité de vivre encore ; pour elle seule je suis prêt à mourir avec joie. Rendez-la-moi avec toute l’innocence qu’elle vous apporte, et vous aurez rempli mes plus chères espérances.

Lettre V
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N’attendez pas trop, madame, de ma pupille : c’est une petite campagnarde qui n’a aucune connoissance du monde ; et, quoique j’aie fait l’impossible pour lui donner une bonne éducation, je n’ai pu cependant suffire à tout dans un endroit isolé, éloigné de sept milles de Dorchester, la ville la plus proche. Vous vous appercevrez d’une quantité de petits défauts qui devoient naturellement m’échapper.

Livre IV
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Avant que de vous l’envoyer, j’ai cru qu’il étoit nécessaire de la mettre au fait des circonstances fâcheuses de sa naissance. En lui cachant son nom et sa famille, j’ai cherché à la préserver d’une curiosité indiscrète ; mais je veux épargner à sa délicatesse le chagrin d’apprendre ses malheurs par quelque hasard imprévu.

Livre IV
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Souffrez donc, madame, que pendant que miss Mirvan brillera dans le grand monde, ma fille continue à goûter les plaisirs d’une humble retraite, les seuls qui peuvent convenir à son état.

Lettre IV
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Rappelez-vous, madame, tout ce que sa situation a de cruel : enfant unique d’un riche baronnet, qu’elle n’a jamais vu, dont elle a droit d’avoir le caractère en horreur, elle n’ose pas même prétendre à son nom. Héritière légitime de ses biens, y a-t-il la moindre apparence qu’il la reconnoîtra jamais pour sa fille ?

Lettre IV
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Mais le temps approche où mes instructions doivent cesser ; elle doit juger désormais par sa propre expérience, et par les observations qu’elle aura occasion de faire elle-même. Si je l’ai mise en état de le faire avec discernement et à son avantage, je croirai avoir contribué beaucoup à son bien-être.

Lettre IV
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