Citations sur La famille Wentworth, tome 1 : Condamnés à s'aimer (18)
Selon Duncan, Quinn n'avait pour tout cœur qu'un dévouement d'animal sauvage pour sa meute.
La situation de Jane n’avait pas changé. Elle était toujours enceinte, toujours entièrement dépendante de son père, et toujours menacée par une épreuve qui coûtait la vie à trop de femmes. Toutefois, après avoir avoué sa situation au plus inimaginable des confidents – un meurtrier condamné à mort –, elle se sentait plus calme.
Les prisonniers avaient-ils péché délibérément, ou avaient-ils manqué de chance une fois de trop, au point que pécher était le prix à payer pour survivre ? Étaient-ils victimes des circonstances et d’un sort contraire, ou de criminels toujours en liberté ?
C’est sa tolérance envers ce qui n’est pas indispensable qui est limitée. Nous étions à l’aise, autrefois. À présent, nous sommes calamiteusement en bons termes avec le prêteur sur gages. La limonade ne me réussit pas, ajouta-t-elle en portant la main à sa gorge.
Une injustice criante aux yeux de Quinn. Davies n’était qu’un passant innocent lorsque, après avoir provoqué une bousculade, un pickpocket avait volé une bourse. La victime ayant poussé les hauts cris, l’homme avait fendu la foule, déposant l’argent volé non pas dans la poche de son complice, mais dans celle de Davies. Le complice avait décampé, non sans avoir désigné Davies en l’accusant du forfait.
— Monsieur Wentworth, je vous ai demandé à deux reprises qui était Davies. Pour une somme bien supérieure à dix livres, il pourrait peut-être améliorer sa situation.
— Il est innocent. Pour faire court, on lui a jeté entre les mains des marchandises volées. Hélas, le juge ne l’a pas cru.
Seul un fou essayait de dresser un chat, même un chat affamé. Platon le savait, bien sûr et, s’il lui arrivait de tendre la patte avant comme on le lui demandait, c’était certainement par pitié. Ce félin était entièrement noir, avec des yeux jaunes qui semblaient ne jamais cligner ni se fermer en présence de nourriture.
Enseigner la lecture à Ned ne l’aidait pas. Parce que le garçon n’aurait jamais les moyens de s’offrir des livres et, selon ses propres mots, on ne pouvait pas les manger ni s’en servir pour se réchauffer, à moins de les brûler.
Un héritier était une victoire pour eux tous, un héritier de réserve la rendait encore plus éclatante, et des sœurs nubiles sous-entendaient que des titres allaient pouvoir être préservés.
Un triple succès pour le Collège ! Les employés avaient, bien sûr, de quoi être fiers.
Une pensée profonde, mais la seule manière dont je serai libéré de ces barreaux, ce sera au bout d’une corde. Conquérir votre liberté est certainement une entreprise moins pénible. À votre avis, qu’est-il arrivé à Ned ?
Les prostituées essayent de les protéger, et si la fille a un parent, voire un frère ou une sœur plus âgée, elle s’en sort mieux. Mais si votre porte est fermée la nuit, c’est en partie pour votre sécurité, monsieur Wentworth. Dans l’obscurité, on ne distingue pas les coupables des innocents.