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La famille Wentworth tome 1 sur 2

Grace Burrowes (Autre)Grace Burrowes (Traducteur)
EAN : 9782290225530
405 pages
J'ai lu (03/06/2020)
3.5/5   10 notes
Résumé :
Le banquier Quinn Wentworth est tombé dans un piège. Accusé de meurtre, il attend la pendaison dans sa geôle de Newgate quand il fait la connaissance de Jane Winston, une visiteuse de prison. Enceinte, celle-ci vit sous la coupe de son père, un pasteur rigoriste. Perdu pour perdu, Quinn épouse Jane afin de lui assurer un avenir. Coup de théâtre, il obtient la grâce du roi et hérite en prime d'un titre ronflant ! Le voici duc de Walden, nanti d'une duchesse qui atten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dans le premier tome La famille Wentworth, Grace Burrowes nous raconte une jolie histoire d'amour, où les deux personnages doivent finalement assumer un mariage qu'ils n'avaient conclu que pour des raisons pratiques puisque la jeune femme se trouvait dans une situation difficile (enceinte, sans ressource) qui avait touchée Quinn, banquier fortuné mais condamné à être pendu quelques jours plus tard.
Sauf que la pendaison n'a pas lieu et que nos deux héros choisissent de ne pas demander l'annulation d'un mariage qu'ils souhaitent voir réussir. On voir leur relation évoluer peu à peu, ou comment deux inconnus obligés de cohabiter (mais plein de bonne volonté) finissent par former un couple soudé.

Le roman est agréable à lire, mais l'intrigue m'a parfois paru un peu brouillonne. Il y a beaucoup de personnages secondaires évoqués et plus ou moins développés, des explications sur le passé des personnages arrivent tardivement après de nombreuses allusions qui laissent le lecteur dans le flou plutôt qu'autre chose, etc.

L'arrière-plan est assez sombre : Quinn et ses frère et soeurs ont eu une enfance malheureuse, Quinn est parti de rien pour devenir l'un des banquiers les plus riches du pays, puis il s'est retrouvé condamné à mort

Le livre se lit bien et j'ai beaucoup aimé la façon dont se développe la relation entre les deux héros, mais tout le reste m'a moins plu, c'est pourquoi "Condamnés à s'aimer" ne m'a pas complètement séduite.
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C'est rafraichissant et agréable à lire, mais assez tiède.
Le style est sympa, bien plus travaillé que la moyenne des romances historiques, et les personnages sont beaucoup plus réalistes : ils sont loin des caricatures prévisibles habituelles !
Contrairement à ce qui est écrit dans le résumé, aucun des deux ne se consume d'un désir irrépressible a la minute où ils se rencontrent. Ce qui permet à l'autrice de développer plusieurs points que j'ai trouvé originaux ( !!! pour de la romance historique).
Premièrement, pas d'agression sexuelle déguisée en séduction, et madame de dit pas « non » tout en pensant « oui » et monsieur n'insiste pas lourdement pour partager son lit.
Deuxièmement, l'autrice développe leur romance par étape, avec un minimum de psychologie, et tout reste raisonnable et plausible. Ils ne se réveillent pas un matin amoureux, ils TOMBENT amoureux.
Troisièmement, les protagonistes sont extraordinairement humains et normaux ! j'ai beau chercher, je n'arrive à plier aucun des deux dans les cases habituelles (le séducteur repentis, la vieille fille, l'ancien soldat torturé, la jeune innocente, etc etc, vous-même vous savez). Là on est (et on reste pendant toute la série) loin des schémas habituels, redondants et prévisibles. C'est choueeeettttte !!
Seul point un peu négatif : ça manque d'érotisme à mon goût. On est sur du très très tiède, sans descriptions.
Et je me fait la réflexion depuis quelques années : moins une romance historique est « toxique » dans l'écriture de ses relation amoureuses, moins elle est érotique. Plus c'est sexiste, patriarcale et toxique, plus c'est érotique.
C'est triste je trouve, parce que toxicité et érotisme ne vont pas forcément ensemble. Enfin, on aimerait.
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Enfin une romance un peu plus "normale". Je met entre guillemet parce que bon, cela reste très clairement une fiction improbable, surtout pour l'époque mais on est loin de la jeune fille vierge tremblotante devant le héros puissant et romanesque.
Là , la jeune fille de Pasteur est enceinte (d'un autre), sous la coupe d'un hypocrite tyran et ne rêve pas franchement du prince charmant ou de vivre comme une princesse. Lui est un type né dans les bas-fond et qui s'est fait quasi tout seul, pour sauver son jeune frère et ses soeurs. Il ne s'intéresse pas non plus à la noblesse et est emprisonné dans une prison pour crime.
Le rythme est plus calme que ne l'est habituellement dans ce type de roman mais je l'ai apprécié et ne me suis pas ennuyée. J'ai aimé l'écriture de l'auteure et elle a réussi à m'attacher à son histoire. Les personnages aussi, qui ne manquent pas de corps et donc d'intérêt.
Je lirai surement la suite pour voir si elle est du même tonneau.
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L'avis de Jm-les-Livres : Grace Burrowes frappe fort avec son point de départ : un homme est accusé de meurtre alors qu'il est innocent, et, alors qu'il est dans la dernière ligne droite avant la potence, il propose d'aider une femme dans une situation délicate en lui offrant son nom par le mariage. S'il n'a plus aucun espoir pour lui-même, tout n'est pas perdu pour elle.

J'ai été séduite par l'histoire et les personnages. Ceux qui aiment les péripéties et l'action risquent d'être déçus, mais j'ai aimé ce rythme calme pour pouvoir faire tranquillement la connaissance de cette famille Wentworth pour le moins originale et surtout pour découvrir Quinn, un personnage assez dur et complexe. Quinn est un homme travailleur et déterminé qui est prêt à tout donner pour mettre sa famille à l'abri. Quand il est sauvé de la potence grâce à un titre de duc tombé du ciel, il est abasourdi, mais il ne perd pas de temps : il doit retrouver celui qui a essayé de le faire accuser à tort.

La romance n'est pas facile et belle. Ici, pas de coup de foudre, ni même de grande attirance entre Quinn et Jane. D'ailleurs, il n'y a pas une folle passion entre eux. Mais ça n'enlève rien à leur histoire, ils doivent juste apprendre à se connaître et à s'apprivoiser l'un l'autre, tous les deux ayant l'habitude de ne compter que sur eux-même pour avancer.
L'ambiance générale n'est pas aussi douce ou colorée que d'habitude. Les personnages ont un passé difficile et sombre, leur vie n'est pas facile. Jane vit presque dans la pauvreté et Quinn, qui l'a connu plus jeune, est déterminé à ne jamais y regoûter. L'auteure a mis plus l'accent sur l'intrigue et sur les personnages plutôt que sur la romance et au final, cela donne une histoire originale et intéressante. Je me suis laissée porter par la plume de Grace Burrowes. Elle a une façon bien à elle de nous raconter ses histoires. J'ai très envie de découvrir la suite de la série et de voir d'un peu plus près cette famille Wentworth.
Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Une injustice criante aux yeux de Quinn. Davies n’était qu’un passant innocent lorsque, après avoir provoqué une bousculade, un pickpocket avait volé une bourse. La victime ayant poussé les hauts cris, l’homme avait fendu la foule, déposant l’argent volé non pas dans la poche de son complice, mais dans celle de Davies. Le complice avait décampé, non sans avoir désigné Davies en l’accusant du forfait.
— Monsieur Wentworth, je vous ai demandé à deux reprises qui était Davies. Pour une somme bien supérieure à dix livres, il pourrait peut-être améliorer sa situation.
— Il est innocent. Pour faire court, on lui a jeté entre les mains des marchandises volées. Hélas, le juge ne l’a pas cru.
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Il n’éprouvait pas le moindre désir d’une femme, alors qu’elles étaient disponibles en quantité, même dans la prison. Il ne souhaitait pas écrire l’une de ces lettres d’adieu larmoyantes comme celles qu’il avait écrites à six reprises pour d’autres hommes les semaines précédentes. Mais ces condamnés se préparaient à la déportation, alors que Quinn, lui, se préparait à la potence. Ses affaires étaient scrupuleusement en ordre et, grâce à sa prévoyance, ses biens échapperaient à la confiscation. Ce qu’il voulait, peut-être, c’était la paix. Et la justice, cela allait sans dire. La porte, qui n’était pas verrouillée durant la journée, s’ouvrit brusquement sur le sous-directeur. — Attendez ici, madame, vous serez en sécurité… Ah, je vois qu’un festin est en cours ! Peut-être que le célèbre M. Wentworth vous offrira d’y participer. Le geôlier jeta un regard ennuyé à Ned, qui avait baissé la tête et enfournait le reste de la nourriture. La femme – une dame – entra dans la cellule. C’était une grande brune vêtue avec la plus extrême simplicité. Ce n’était pas une criminelle, non. Plutôt une âme charitable. Une visiteuse de prison.
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Selon Duncan, Quinn n'avait pour tout cœur qu'un dévouement d'animal sauvage pour sa meute.
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M. Wentworth aurait eu fière allure derrière une charrue ou devant l’enclume d’une forge. Non seulement il était grand, mais il possédait de larges épaules qu’une chemise à la coupe exquise mettait en valeur. Les plis en haut des manches étaient si fins et si nombreux que Jane aurait perdu la vue à les coudre. Sur cette chemise de linon, il portait un gilet bordeaux brodé de fils d’or qui offrait un parfait équilibre entre ostentation et bon goût.
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Il voulait qu’elle parte parce qu’elle lui rappelait que la vie existait au-delà d’une condamnation à mort, une vie où les femmes étaient jolies, les regrets, un luxe, et où l’argent signifiait davantage que des chopes en étain et un bureau inutile.
Et il voulait aussi qu’elle reste. Jane Winston était agréable à regarder, elle avait le courage de ses convictions, et elle n’avait probablement jamais rien commis approchant un crime de près ou de loin. À ses propres yeux, elle avait sans aucun doute péché – d’abominables infractions comme convoiter un second baba au rhum, ou rester au chaud sous les couvertures un quart d’heure de plus le jour du Seigneur.
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Author Grace Burrowes - Historical Romance Fiction
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