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Citations sur Poésie d'amour du Moyen Age allemand (10)

16.XII



extrait 5

Je suis aussi paresseux qu’une truie :
mes cheveux bien lissés sont ébouriffés.
Doux été, où es-tu ?
Pour sûr, j’aimerais que les champs fussent de
     nouveau cultivés.
Et, plutôt que d’être pris plus longtemps
au piège comme celui où je suis,
j’aimerais mieux être moine à Dobrilugk.


// Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

/ Traduit du moyen-haut allemand par Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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12.VI



Extrait 2

Las !
Que de baisers elle me donna
dans mon sommeil !
Ses larmes ruisselaient
le long de ses joues.
Mais moi je la consolai
si bien qu’elle cessa de pleurer
et m’enlaça étroitement –
et vint l’aube.

« Las !
combien de fois
il s’est repu de ma vue.
Lorsqu’il m’eut découverte,
il voulut sans vêtement
voir mes bras nus.
C’est grande merveille
qu’il ne s’en soit jamais lassé –
et vint l’aube. »
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16.XII



extrait 3

Les insensés disent : « Tombe neige, tombe ! »
mais les pauvres gens disent : « Hélas, hélas ! »
Tout cela me rend lourd comme plomb.
Je ressens triplement le souci de l’hiver.
Quel que soit celui-ci et les autres,
j’en serais bien vite délivré
si l’été était proche de nous.



// Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

/ Traduit du moyen-haut allemand par Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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12.VI



Extrait 1

Las !
ne verrai-je plus jamais
dans la nuit l’éclat
plus blanc que neige
de son corps si bien fait.
Mes yeux abusés
croyaient que c’était la lueur de la lune –
et vint l’aube.

« Las !
ne passera-t-il jamais plus ici
la matinée ?
Puisse la nuit s’écouler pour nous
sans que nous ayons à nous lamenter :
« Las ! il fait jour à présent »
C’est ce qu’il s’écria plaintivement
la dernière fois qu’à mes côtés il reposa –
et vint l’aube. »
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16.XII



extrait 4

Plutôt que de vivre longtemps ainsi,
j’aimerais mieux manger l’écrevisse toute crue.
Eté, ramène-nous la gaieté.
Viens parer la plaine et le bosquet :
alors je jouerais avec les fleurs,
mon cœur s’envolerait jusqu’au soleil
Mais l’hiver réduit tout cela à néant.



// Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

/ Traduit du moyen-haut allemand par Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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16.XII



extrait 2

J’étais assis sur un coteau verdoyant :
les fleurs et le trèfle y poussaient
entre l’endroit où j’étais et un étang.
Il ne reste plus rien de ce plaisir des yeux.
Là où autrefois nous tressions des guirlandes de fleurs,
il y a aujourd’hui du givre et aussi de la neige
Cela fait mal aux petits oiseaux.



// Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

/ Traduit du moyen-haut allemand par Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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16.XII



extrait 1

Le monde resplendissait de vives couleurs, rouge et bleu,
vert dans les bois et ailleurs aussi.
Les petits oiseaux chantaient là.
Maintenant de nouveau c’est la corneille grise qui crie.
Le monde a-t-il d’autres couleurs ? Oui :
il est blafard et gris sur gris.
Plus d’un en fronce les sourcils.



// Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

/ Traduit du moyen-haut allemand par Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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16.XVI


Extrait 3

Eh bien ! voulez-vous voir où est le vrai :
allons à la fête de mai !
Il est venu maintenant dans toute sa splendeur.
Regardez -le et regardez de belles dames,
et dites lequel des deux l’emportes sur l’autre
et si c’est moi qui ai pris la meilleure décision.
Hélas ! si on me donnait à choisir
et qu’il me faille renoncer à l’un des deux pour l’autre,
comme j’aurai vite fait de me décider :
Messire Mai, j’aimerai mieux que vous fussiez Mars,
plutôt que de perdre ma dame.

//Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

//Traduit du moyen-haut allemand par
Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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16.XVI


Extrait 2

Là où une noble dame, belle et sans reproche,
bien vêtue et bien coiffée,
va trouver, pour se distraire, une nombreuse assemblée,
l’âme fière et joyeuse, comme il sied à une courtoise dame, accompagnée,
jetant de temps à autre un bref regard autour d’elle,
pareille au soleil éclipsant les étoiles –
Mai a beau nous apporter toutes ses merveilles,
qu’y a-t-il parmi elles d’aussi délicieux
que sa gracieuse beauté ?
Nous oublions les fleurs
et contemplons avec émerveillement la dame de haute valeur.


//Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

//Traduit du moyen-haut allemand par
Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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16.XVI


Extrait 1

Quand les fleurs percent le gazon
comme si elles riaient aux rayons changeants du soleil,
à l’aube d’un matin de mai,
quand les petits oiseaux chantent si joliment
le plus bel air qu’ils savent,
quel ravissement peut se comparer à celui-là ?
N’est-ce pas déjà à moitié le paradis ?
S’il faut dire ce qu’on peut lui comparer,
je vous dirai ce qui souvent
a bien plus ravi mes yeux
et les ravirait encore si je pouvais le voir.


//Walther von Der Vogelweide (vers 1170 – vers 1230)

//Traduit du moyen-haut allemand par
Danielle Buschinger, Marie-Renée Diot et Wolfgang Spiewok
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